Chroniques
21 Octobre 2025
Plus jamais la guerre !
Jean-Marie Nadeau
jmlacadie1@gmail.com
Cette devise, comme titre de ma chronique est en fait la plus belle phrase que “nos vétérans canadiens” se sont donné pour commémorer sous peu le 11 novembre, souhaitant mettre fin à toutes les guerres. Jamais, depuis très longtemps, je n’ai été aussi intensément ému par la fin de la guerre entre Israël et la Palestine. La guerre des autres est toujours notre guerre. Mais il faut rester alerte: des dérapages peuvent émerger.
Il est troublant de constater que l’histoire de l’humanité se traduit principalement par une panoplie de différentes guerres. Ainsi s’est comportée l’humanité afin de marquer selon elle les meilleurs traits de son évolution. Et ces guerres se sont produites partout dans l’humanité de l’Europe en Asie, des États-Unis en Amérique du sud. Ainsi racontée, l'histoire du monde humain est triste. Heureusement qu’il reste de la culture et des arts!
La paix en Gaza-Israël est nouvelle, donc fragile. Tout doit être fait pour la faire durer.
La grogne judéo-palestinienne existait depuis des millénaires, mais s’est accentuée quand l’Organisation des Nations unies a créé en 1948 l’État juif, soit Israël, en oubliant de créer un État palestinien. La création de l’État juif venait ajouter de l’acrimonie entre ces deux peuples, ce qui a engendré de façon éhontée la bagarre entre eux deux.
Il y a des extrémistes dans les deux camps qui ne veulent pas l’existence de l’autre peuple. Ce sont eux qui ont articulé les ficelles du conflit. Il est pourtant reconnu, y compris par le Canada, que seule la solution de deux États serait pérenne et pacifique.
Il y aurait eu près de 75,000 personnes qui sont mortes dans ce dernier massacre, dont plus de 18000 enfants. C’est certes cette dernière donnée qui a le plus animé mon cœur d’empathie face à ces conflits. Comment peut-on rendre des enfants responsables des immondices d’adultes? Ce serait comme croire que le feu est de l’eau, et l’eau du feu!
Comme nous venons de le voir plus haut, ce sont les enfants et leurs mères qui souffrent le plus de la guerre. Il était devenu insupportable de continuer de voir des enfants meurtris suite à des bombardements de quartiers. Une mort c’est déjà trop, des milliers, c’est inacceptable!
La résolution de paix entre les peuples hébreux et arabes qui se vit actuellement au Moyen-Orient est prometteuse pour l’avenir. Si l’on réussit à bien encadrer les principes de l’entente qui unit maintenant ces deux peuples, les perspectives de bonne entente dans ce milieu trouble sont inspirantes. Régler un conflit millénaire ne peut être que porteur d’espaces pacifiques. Enfin Israël aura droit à l’existence de son État, comme la Palestine pourra elle aussi y avoir droit sous peu.
Malheureusement, si je jette un regard rapide sur les réalités conflictuelles dans le monde, je réalise que le Pakistan et l’Afghanistan se regardent de travers; il y a des conflits internes au Yémen; la République démocratique du Congo subit aussi des tiraillements intérieurs. Plus jamais la guerre, mais jamais pour tous en même temps.
Pour la première fois de ma vie, je suis obligé de remercier le Président Trump dans ce dossier. Il ne méritait pas le Nobel de la paix cette année, mais ça viendra… quand il aura contribué à installer la paix en Ukraine-Russie aussi. Cette guerre, comme toutes les guerres, est aussi infestée. La mort d’un enfant ukrainien ou russe reste un crime ultime de l’humanité.
Tenir une chronique internationale dans un journal hebdomadaire et communautaire n’est pas une pratique courante. Avant d’être tout le monde, il faut être quelqu’un. Pour nous la meilleure façon d’accéder à l’universalité de l’humanité, c’est d'apporter notre identité propre. Le peuple acadien est avant tout pacifique: restons-le!
jmlacadie1@gmail.com
Cette devise, comme titre de ma chronique est en fait la plus belle phrase que “nos vétérans canadiens” se sont donné pour commémorer sous peu le 11 novembre, souhaitant mettre fin à toutes les guerres. Jamais, depuis très longtemps, je n’ai été aussi intensément ému par la fin de la guerre entre Israël et la Palestine. La guerre des autres est toujours notre guerre. Mais il faut rester alerte: des dérapages peuvent émerger.
Il est troublant de constater que l’histoire de l’humanité se traduit principalement par une panoplie de différentes guerres. Ainsi s’est comportée l’humanité afin de marquer selon elle les meilleurs traits de son évolution. Et ces guerres se sont produites partout dans l’humanité de l’Europe en Asie, des États-Unis en Amérique du sud. Ainsi racontée, l'histoire du monde humain est triste. Heureusement qu’il reste de la culture et des arts!
La paix en Gaza-Israël est nouvelle, donc fragile. Tout doit être fait pour la faire durer.
La grogne judéo-palestinienne existait depuis des millénaires, mais s’est accentuée quand l’Organisation des Nations unies a créé en 1948 l’État juif, soit Israël, en oubliant de créer un État palestinien. La création de l’État juif venait ajouter de l’acrimonie entre ces deux peuples, ce qui a engendré de façon éhontée la bagarre entre eux deux.
Il y a des extrémistes dans les deux camps qui ne veulent pas l’existence de l’autre peuple. Ce sont eux qui ont articulé les ficelles du conflit. Il est pourtant reconnu, y compris par le Canada, que seule la solution de deux États serait pérenne et pacifique.
Il y aurait eu près de 75,000 personnes qui sont mortes dans ce dernier massacre, dont plus de 18000 enfants. C’est certes cette dernière donnée qui a le plus animé mon cœur d’empathie face à ces conflits. Comment peut-on rendre des enfants responsables des immondices d’adultes? Ce serait comme croire que le feu est de l’eau, et l’eau du feu!
Comme nous venons de le voir plus haut, ce sont les enfants et leurs mères qui souffrent le plus de la guerre. Il était devenu insupportable de continuer de voir des enfants meurtris suite à des bombardements de quartiers. Une mort c’est déjà trop, des milliers, c’est inacceptable!
La résolution de paix entre les peuples hébreux et arabes qui se vit actuellement au Moyen-Orient est prometteuse pour l’avenir. Si l’on réussit à bien encadrer les principes de l’entente qui unit maintenant ces deux peuples, les perspectives de bonne entente dans ce milieu trouble sont inspirantes. Régler un conflit millénaire ne peut être que porteur d’espaces pacifiques. Enfin Israël aura droit à l’existence de son État, comme la Palestine pourra elle aussi y avoir droit sous peu.
Malheureusement, si je jette un regard rapide sur les réalités conflictuelles dans le monde, je réalise que le Pakistan et l’Afghanistan se regardent de travers; il y a des conflits internes au Yémen; la République démocratique du Congo subit aussi des tiraillements intérieurs. Plus jamais la guerre, mais jamais pour tous en même temps.
Pour la première fois de ma vie, je suis obligé de remercier le Président Trump dans ce dossier. Il ne méritait pas le Nobel de la paix cette année, mais ça viendra… quand il aura contribué à installer la paix en Ukraine-Russie aussi. Cette guerre, comme toutes les guerres, est aussi infestée. La mort d’un enfant ukrainien ou russe reste un crime ultime de l’humanité.
Tenir une chronique internationale dans un journal hebdomadaire et communautaire n’est pas une pratique courante. Avant d’être tout le monde, il faut être quelqu’un. Pour nous la meilleure façon d’accéder à l’universalité de l’humanité, c’est d'apporter notre identité propre. Le peuple acadien est avant tout pacifique: restons-le!
