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Le Parti acadien pourrait-il renaître de ses cendres ? Image 1
Actualités
29 Octobre 2025

Le Parti acadien pourrait-il renaître de ses cendres ?

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La langue française se porterait-elle mieux en Acadie si le Parti acadien (PA) avait réussi ses objectifs? Telle est la question que le Cercle acadien de la langue française a posé au professeur Léon Thériault et à deux anciens poids lourds du PA: Louise Blanchard et Jean-Marie Nadeau. Autrefois avancée par le parti, l’idée d’une province acadienne n’est pas encore lettre morte et pourrait être réactivée.


Damien Dauphin
Le Moniteur Acadien – Initiative de journalisme local


Le Parti acadien était plus qu’une formation politique: c’était un concept. D’après le professeur Léon Thériault, il n’a jamais eu de politique clair quant à un éventuel régime linguistique d’une province acadienne. Une province dont l’universitaire avait lui-même tracé une carte et qui, partant de Moncton, s’en allait vers le nord-ouest. Elle aurait été «passablement bilingue» avec une forte minorité anglophone.

«Nous voulions que les Acadiens décident eux-mêmes des choses qui les concernent chez eux, a-t-il expliqué. Au début, le parti acadien c'était ça, faire élire un nombre suffisant de députés pour détenir la balance du pouvoir à Fredericton. Mais finalement, l'idée avait évolué vers l'idée de contrôle sur un territoire donné. Par la création d 'une province acadienne, nous pensions nous sortir du statut de minorité. Cette préoccupation était au centre de nos débats. Nous pensions pouvoir faire en politique ce que nos devanciers avaient fait dans la plupart des autres domaines.»

Sous les pressions migratoires, la langue française perd du terrain et recule même au Québec. M. Thériault mentionne que la situation est «particulièrement grave» à Montréal. Au sud-est du Nouveau-Brunswick, il constate qu’un acadien bilingue n'exige pas du service en français, sous prétexte que la province bilingue et que l’on peut s’y faire servir en anglais ou en français. Notre chroniqueur Jean-Marie Nadeau y voit une forme de «Syndrome de Stockholm».

Le syndrome de Stockholm

«Le sud-est acadien est en train de se transformer en territoire du syndrome suédois où l'anglais a besoin de plus de protection que le français», analyse celui qui fut secrétaire provincial du Parti acadien de 1973 et 1977.

Jean-Marie Nadeau proclame qu’il restera toujours souverainiste et indépendantiste. Vantant les mérites de son ancien parti politique, il en a retracé l’historique comme un effet boule de neige.

«Sans le PA, pas de convention nationale en 1979. Sans la convention de 79, pas de loi sur l'égalité des deux communautés linguistiques en 1982. Sans la loi sur l'égalité des communautés, pas de premier grand congrès mondial acadien en 1994, ni le sommet de la Francophonie en 1999.»

Au moment de ce sommet, le Parti acadien avait cessé d’exister depuis plus d’une décennie. Le mieux pouvant être l’ennemi du bien, M. Nadeau estime rétrospectivement que ce qui a fait mourir le PA, c’est le vote, à l’unanimité des députés, de loi sur l’égalité des deux communautés linguistiques. «Ça a un peu tué la ferveur nationaliste.»

Il dresse un parallèle avec l’effondrement du nationalisme québécois au début des années 80, mais veut croire en une possible résurgence.

«Pourquoi ça prendrait un parti encore aujourd'hui? C'est parce que je crois qu'il faut sortir le fouet une fois de temps en temps. Il faut brandir des menaces. Je crois qu'il faut un parti politique pour crier haut et fort nos besoins», a-t-il proclamé.

« Coup d’État » à l’AFMNB

«Notre population n'est pas hostile à la promotion de la langue française, seulement elle croit naïvement que tout va bien, complète Léon Thériault. Il faut continuer à soutenir nos élus municipaux qui travaillent, parfois dans l'ombre, à la protection de la langue française dans les régions françaises.»

L’association des municipalités francophones du Nouveau-Brunswick (AFMNB) joue-t-elle pleinement ce rôle ? Au sud-est et dans le comté de Kent, où le syndrome de Stockholm pointé du doigt par Jean-Marie Nadeau n’est jamais loin, il est permis d’en douter. Ce dont se désole Louise Blanchard, aujourd’hui conseillère municipale de Caraquet.

À charge de la preuve, elle cite une proposition qu’elle avait faite au congrès de l’AFMNB l’an dernier, concernant l’affichage commercial prioritaire en français dans les municipalités acadiennes. Un participant lui a demandé de la tabler. Le scénario s’est répété il y a deux semaines avec une motion proposée par le maire de Nouvelle-Arcadie, Jimmy Bourque.

« C’est comme un coup d’État », dénonce celle qui fut la secrétaire exécutive puis la présidente du Parti acadien et qui n’entend pas baisser les bras. « Ce que je vais proposer la prochaine fois, c'est qu'on n'a pas le droit de tabler une proposition à moins qu'on en ait discuté. »

De possibles territoires plutôt qu’une province

À l’issue de la conférence, le président-fondateur du Cercle, Mathieu Gérald Caissie, a déclaré au Moniteur Acadien qu’il était urgent d’agir pour le fait français. Que ce soit à travers un nouveau Parti acadien, des initiatives comme celle de son cercle ou encore le travail de la SANB, il estime nécessaire d’employer tous les moyens possibles.

« Il faut, au quotidien, que les Acadiens et Acadiennes réalisent qu'il faut un effort additionnel pour contrer les pressions assimilatrices », a-t-il justifié.

La présidente de la SANB, Nicole Arseneau-Sluyter, a assisté à la conférence. L’idée d’une province acadienne qui, dans les faits, ne pourrait englober sa ville de résidence, la laisse songeuse.

« Moi qui vis à Saint -Jean, ça me fait un peu peur, mais on m’a dit que je pourrais être adoptée dans la province », a-t-elle confié avec un sourire malicieux.

Mme Arseneau-Sluyter a entrepris une tournée provinciale afin de préparer les états généraux de la SANB qui auront lieu au printemps 2026. « Plus je parle, plus je découvre à quel point on est endormis, à quel point on est en train de se faire assimiler. On n’est pas les seuls, ça se passe aussi au Québec. Je pense qu’il va falloir qu’on travaille de plus en plus ensemble. »

Finalement, Léon Thériault prophétise une Acadie éclatée, à l’image de la diaspora dont le pays ne connaît pas vraiment de frontières. « Nous n'aurons peut-être pas un territoire acadien d'un seul tenant, mais des territoires acadiens, ici et là, ce qui ne serait pas si mal étant donné les circonstances. »



The Land of the Sagouine

Après avoir, il y a deux mois, dénoncé avec succès la disparition du français dans le menu d’un café populaire, le Cercle acadien de la langue français a testé l’offre linguistique du nouveau McDonald’s de Bouctouche. Réponse de l’enseigne américaine: «Sorry, no service is available in French. English!»

M. Caissie déplore que dans une courte vidéo publiée sur Facebook, deux personnages du Pays de la Sagouine s’expriment en anglais seulement dans le restaurant fast-food. Il y voit une forme d’instrumentalisation et d’appropriation culturelle de l’œuvre d’Antonine Maillet.

«Cette publicité (…) ne fait que soutenir l'idée que les Acadiens doivent dorénavant s'attendre à ne pas être en mesure de recevoir un service dans leur langue. Nous nous attendons à mieux du Pays de la Sagouine pour soutenir le rayonnement de la culture acadienne et la vitalité de la langue française.»
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