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28 Octobre 2025
Une manifestation pour rétablir les heures d’urgence à l’Hôpital Stella-Maris
Moins de trois semaines passées, le Réseau de santé Vitalité a informé le public qu’une réduction temporaire des services à l’urgence de l’Hôpital Stella-Maris-de-Kent entrerait en vigueur à partir du 14 octobre. En raison d’un manque de personnel médical, les heures de visites à l’urgence sont désormais admises jusqu’à 17h pour ne reprendre qu’à 8h le lendemain. Jugée injuste et alarmante, cette annonce a mis le feu aux poudres et de nombreux citoyens, appuyés par des personnalités politiques locales, ont manifesté leur mécontentement dimanche.
Evérard Maillet
Le Moniteur Acadien
Un grand nombre de citoyens concernés ne pouvaient croire que leur hôpital à Sainte-Anne-de-Kent mettait, encore une fois, fin au service d’urgence de soir et de nuit, et ce pour une période indéterminée. Dans les cas d’urgence après 17h, les patients doivent ainsi se rendre à un autre centre hospitalier, à Moncton ou à Miramichi, dont la distance s’avère particulièrement longue.
C’est dans ce contexte qu’un comité de citoyens a jugé opportun d’organiser une manifestation qui s’est déroulée dimanche dernier à proximité de l’Hôpital Stella-Maris. Devant une foule de citoyens provenant principalement d’un peu partout dans le comté de Kent, la porte-parole Linda Renaud a demandé aux gens d’être vigilants et de protester contre cette décision “inacceptable” du Réseau Vitalité.
Linda Renaud s’adresse aux nombreux citoyens ayant pris part à la manifestation qui découle de la décision du Réseau de santé Vitalité de réduire les heures du service d’urgence à l’Hôpital Stella-Maris. (Photo : Evérard Maillet)
“Ils recrutent des médecins et des infirmières mais ne sont pas capables de les retenir. Alors c’est quoi le problème? On vit donc dans l’incertitude et même la peur parce que nous ne savons pas à quel moment nous allons perdre nos droits fondamentaux”, a déclaré Mme Renaud.
« On ne choisit pas quand on tombe malade »
Cette ancienne employée à la retraite de l’Hôpital Stella-Maris ajoute qu’elle implore la présidente-directrice générale du Réseau de santé Vitalité, Dre France Desrosiers, à venir à Sainte-Anne en vue de discuter directement avec les citoyens et afin d’obtenir des réponses. À savoir si la situation ayant trait à la fermeture temporaire pourrait se résoudre dans un avenir rapproché, Linda Renaud garde espoir “mais je ne retiens pas mon souffle”, a-t-elle affirmé.
Du côté des individus qui ont assisté à la manifestation, Claudio Richard, un résident de Sainte-Anne-de-Kent, s’est dit sérieusement préoccupé par les décisions du Réseau de santé Vitalité. “Dans le passé, j’ai eu de sérieux troubles de santé et heureusement ils m’ont très bien traité à notre hôpital. Mais si j’avais eu ce grave problème médical alors que le service d’urgence aurait été fermé, est-ce que j’aurais eu le temps de me rendre à un autre centre hospitalier aussi loin que Moncton ou Miramichi?”, s’est-il demandé.
Plusieurs politiciens provinciaux et municipaux ont également pris part à la rencontre de dimanche dernier, dont le député de Beausoleil-Grand-Bouctouche-Kent, Benoît Bourque. “Quelqu’un m’a déjà dit que sans l’intervention médicale à l’urgence de l’Hôpital Stella-Maris, sa fille serait probablement décédée. On ne choisit donc pas les heures quand on tombe malade”, nous rappelle l’élu provincial.
Pour sa part, le maire de Beaurivage a décrit la réunion de manifestation en ces quelques mots: “Nous sommes calmes. On doit être calme. Mais, il est maintenant temps de monter le ton!”, a déclaré Arnold Vautour sous un tonnerre d’applaudissements.
Message de la PDG
La PDG du Réseau de santé Vitalité, Dre France Desrosiers, a envoyé aux manifestants un message cordial dans le but de rassurer les citoyens de Kent. “La manifestation de dimanche dernier témoigne pour nous de l’attachement profond de la communauté envers l’Hôpital Stella-Maris-de-Kent, que nous partageons pleinement. »
« Nous comprenons les inquiétudes causées par la réduction temporaire des heures d’ouverture de l’urgence, a-t-elle poursuivi. Nous tenons à rassurer la population et réitérer que nous mettons tout en œuvre pour renforcer l’équipe médicale et rétablir un service d’urgence 24 heures sur 24, sept jours sur sept, dans les plus brefs délais. Nous sommes d’ailleurs en communication constante avec les représentants de la communauté afin de les tenir informés des efforts en ce sens et des développements.”
À la une : Des élus provinciaux et municipaux sont venus appuyer les manifestants afin que les heures d’urgence à l’Hôpital Stella-Maris soient offertes 24 heures sur 24, sept jours sur sept. La porte-parole des citoyens, Linda Renaud est au centre. (Photo : Evérard Maillet)
Evérard Maillet
Le Moniteur Acadien
Un grand nombre de citoyens concernés ne pouvaient croire que leur hôpital à Sainte-Anne-de-Kent mettait, encore une fois, fin au service d’urgence de soir et de nuit, et ce pour une période indéterminée. Dans les cas d’urgence après 17h, les patients doivent ainsi se rendre à un autre centre hospitalier, à Moncton ou à Miramichi, dont la distance s’avère particulièrement longue.
C’est dans ce contexte qu’un comité de citoyens a jugé opportun d’organiser une manifestation qui s’est déroulée dimanche dernier à proximité de l’Hôpital Stella-Maris. Devant une foule de citoyens provenant principalement d’un peu partout dans le comté de Kent, la porte-parole Linda Renaud a demandé aux gens d’être vigilants et de protester contre cette décision “inacceptable” du Réseau Vitalité.
Linda Renaud s’adresse aux nombreux citoyens ayant pris part à la manifestation qui découle de la décision du Réseau de santé Vitalité de réduire les heures du service d’urgence à l’Hôpital Stella-Maris. (Photo : Evérard Maillet)
“Ils recrutent des médecins et des infirmières mais ne sont pas capables de les retenir. Alors c’est quoi le problème? On vit donc dans l’incertitude et même la peur parce que nous ne savons pas à quel moment nous allons perdre nos droits fondamentaux”, a déclaré Mme Renaud.
« On ne choisit pas quand on tombe malade »
Cette ancienne employée à la retraite de l’Hôpital Stella-Maris ajoute qu’elle implore la présidente-directrice générale du Réseau de santé Vitalité, Dre France Desrosiers, à venir à Sainte-Anne en vue de discuter directement avec les citoyens et afin d’obtenir des réponses. À savoir si la situation ayant trait à la fermeture temporaire pourrait se résoudre dans un avenir rapproché, Linda Renaud garde espoir “mais je ne retiens pas mon souffle”, a-t-elle affirmé.
Du côté des individus qui ont assisté à la manifestation, Claudio Richard, un résident de Sainte-Anne-de-Kent, s’est dit sérieusement préoccupé par les décisions du Réseau de santé Vitalité. “Dans le passé, j’ai eu de sérieux troubles de santé et heureusement ils m’ont très bien traité à notre hôpital. Mais si j’avais eu ce grave problème médical alors que le service d’urgence aurait été fermé, est-ce que j’aurais eu le temps de me rendre à un autre centre hospitalier aussi loin que Moncton ou Miramichi?”, s’est-il demandé.
Plusieurs politiciens provinciaux et municipaux ont également pris part à la rencontre de dimanche dernier, dont le député de Beausoleil-Grand-Bouctouche-Kent, Benoît Bourque. “Quelqu’un m’a déjà dit que sans l’intervention médicale à l’urgence de l’Hôpital Stella-Maris, sa fille serait probablement décédée. On ne choisit donc pas les heures quand on tombe malade”, nous rappelle l’élu provincial.
Pour sa part, le maire de Beaurivage a décrit la réunion de manifestation en ces quelques mots: “Nous sommes calmes. On doit être calme. Mais, il est maintenant temps de monter le ton!”, a déclaré Arnold Vautour sous un tonnerre d’applaudissements.
Message de la PDG
La PDG du Réseau de santé Vitalité, Dre France Desrosiers, a envoyé aux manifestants un message cordial dans le but de rassurer les citoyens de Kent. “La manifestation de dimanche dernier témoigne pour nous de l’attachement profond de la communauté envers l’Hôpital Stella-Maris-de-Kent, que nous partageons pleinement. »
« Nous comprenons les inquiétudes causées par la réduction temporaire des heures d’ouverture de l’urgence, a-t-elle poursuivi. Nous tenons à rassurer la population et réitérer que nous mettons tout en œuvre pour renforcer l’équipe médicale et rétablir un service d’urgence 24 heures sur 24, sept jours sur sept, dans les plus brefs délais. Nous sommes d’ailleurs en communication constante avec les représentants de la communauté afin de les tenir informés des efforts en ce sens et des développements.”
À la une : Des élus provinciaux et municipaux sont venus appuyer les manifestants afin que les heures d’urgence à l’Hôpital Stella-Maris soient offertes 24 heures sur 24, sept jours sur sept. La porte-parole des citoyens, Linda Renaud est au centre. (Photo : Evérard Maillet)
