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23 Octobre 2025
Daniel Allain veut rebâtir le Parti progressiste-conservateur
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Samedi matin au Centre Avenir, Daniel Allain a officiellement déclaré son intention de devenir le prochain chef du Parti progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick. Pour la plupart des personnes présentes, la page de l’ère Higgs est tournée. Toutefois, certains ne lui ont pas encore pardonné de s’être désolidarisé de l’ancien premier ministre au printemps 2023.
Damien Dauphin
Le Moniteur Acadien – IJL
L’annonce était un secret de Polichinelle dans la mesure où, quelques jours plus tôt, le principal intéressé avait déjà prévenu le plus grand nombre à partir de son réseau social. La préannonce avait généré de nombreuses réactions positives, et cela s’est reflété samedi dernier au Centre Avenir lorsqu’elle y fut formalisée. Entre 250 et 300 personnes ont fait le déplacement pour ne pas rater l’événement.

Entre 250 et 300 personnes acquises à la candidature de Daniel Allain l’ont ovationné samedi matin. Parmi elles, de nombreux poids lourds du Parti progressiste-conservateur, anciens et actuels députés et sénateurs, ainsi que des conseillers municipaux. (Photo : Damien Dauphin)
L’ancien député de Moncton-Est (2020-2024) est donc le premier à se positionner pour prendre les rênes du parti bleu à l’issue d’une convention qui sera tenue le 17 octobre 2026.
«Des moments comme celui-ci nous rappellent à quel point la participation et l'engagement sont essentiels à une démocratie forte. Aujourd'hui, il ne s'agit pas seulement d'une course à la direction. Il s'agit de renouveau, d'idées nouvelles, et de travailler ensemble pour bâtir un meilleur Nouveau-Brunswick», a déclaré d’emblée l’ancien ministre Réjean Savoie. Ce dernier coanimait l’annonce avec un autre ancien ministre, Greg Turner, chacun exprimant la même chose dans l’une des deux langues officielles.
Daniel Allain a énoncé ce que signifiait, pour lui, être progressiste-conservateur en 2025.
«Je crois dans le respect pour les gens, la responsabilité pour la discipline fiscale et le renouveau pour relancer le Nouveau-Brunswick. C'est ça, le vrai progressisme conservateur: une rigueur financière et une compassion sociale. Nous pouvons être prudents avec l'argent et bienveillants envers les gens. C'est l'équilibre que mérite notre province», a-t-il exprimé.
À la rencontre de toutes les composantes de la province
Au cours de l’année qui s’ouvre, Il mise sur cinq chantiers majeurs pour séduire les militants: recruter massivement dans les 49 circonscriptions, professionnaliser l’appareil du parti, instaurer un conseil des présidents de circonscription, moderniser la collecte de fonds et convoquer une grande convention politique au printemps 2027. Le PCNB n’a pas organisé une telle convention depuis 2008.
Daniel Allain entend aller à la rencontre de tous les Néo-Brunswickois dans toutes les régions de la province. Du Nord au Sud et d’Est en Ouest, il se donne pour ambition de rallier les deux communautés linguistiques, mais également les Autochtones et les nouveaux arrivants.
«Nous devons écouter le Nouveau-Brunswick. Nous avons besoin d'un Parti progressiste-conservateur qui ressemble au Nouveau-Brunswick: divers, dynamique et déterminé», a-t-il affirmé.
«Nous sommes la seule province officiellement bilingue, a-t-il également rappelé. Cette réalité n'est pas un défi, c'est une richesse. Elle nous unit, elle nous distingue, elle nous rend encore plus forts. Je m 'engage à gouverner pour les deux et avec les deux communautés linguistiques. C'est le genre de leadership que je veux incarner. Un leadership rassembleur, respectueux et déterminé.»
Le soutien symbolique d’un faiseur de roi
L’ancien premier ministre Blaine Higgs avait renvoyé Daniel Allain du cabinet en 2023 après que celui-ci ait contresigné une lettre exprimant une «extrême déception» suite aux changements apportés à la politique 713 sur l’identité de genre et l’orientation sexuelle dans les écoles. Ces changements ont été annulés par le gouvernement libéral actuel en décembre dernier.
Ancien lieutenant francophone et chef de cabinet de Blaine Higgs, Paul d’Astous est venu lui apporter son soutien. M. D’Astous avait joué un rôle déterminant dans l’élection de Blaine Higgs lors de la course à la chefferie en 2016. Cette fois-ci, il estime que les chances de Daniel Allain sont excellentes et qu’il saura rebâtir la confiance avec les Acadiens.
«Traditionnellement, les Acadiens votent pour le Parti libéral, mais ils sont conservateurs dans les tripes. Alors, je pense qu'avec Daniel Alain, ça fait un terrible de beau ménage! En fin de compte, les racines de Daniel Alain sont acadiennes, et vous savez, en politique, c'est toujours plus difficile pour un francophone au Nouveau-Brunswick de rejoindre le mouvement progressiste-conservateur. Ça fait déjà 30 ans que Daniel Allain travaille à l'intérieur du parti. Je suis convaincu qu’il va passer au travers de tous les embûches et devenir un grand chef pour le Parti progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick.»
Des candidats issus de l’immigration en 2028
L’homme d’affaires Marc LeBlanc voit en Daniel Allain un rassembleur qui, après la déroute électorale de l’an dernier, a la capacité de reconstruire le PCNB sur des bases solides et de le renouveler. Dans la circonscription de Moncton-Nord-Ouest où il réside, la libérale Tania Sodhi, d’origine indienne et arrivée au Canada début 2018, y a détrôné Ernie Steeves lors du dernier scrutin provincial. Parmi les quelque 300 personnes présentes au Centre Avenir, il y avait des gens originaires de l’Inde.
«On voit un niveau d'engagement beaucoup plus haut chez les immigrants que j'ai vus naviguer autour de la politique au Nouveau-Brunswick, a-t-il constaté. La dynamique du Nouveau-Brunswick a changé substantiellement avec l'augmentation de la population. C'est important que les partis politiques s'adaptent à ces changements-là. Nos nouveaux arrivants ont des valeurs électorales beaucoup plus significatives que la plupart des Canadiens d'origine, parce qu'ils ont vécu des moments très difficiles pour la démocratie dans certains pays dont ils proviennent.»
Mordu de politique depuis toujours, René Ephestion attend beaucoup du renouveau annoncé par Daniel Allain. Il se prépare d'ores et déjà pour le prochain rendez-vous électoral. «Je compte effectivement me représenter lors des prochaines élections. Je ne sais pas si ce sera dans Baie-de-Shediac-Dieppe, mais où le parti me dira que c'est possible pour moi.»
Laissons le mot de la fin à Roger Léger, panéliste du Vox Pop du Moniteur Acadien au sein duquel il représente la tendance progressiste-conservatrice. Il considère que la candidature de Daniel Allain va susciter un nouvel espoir et ouvrir la porte à une nouvelle expression plus générale de la population à grandeur de la province.
À savoir si l’annonce signifiait que la parenthèse ouverte par Blaine Higgs était refermée, il a répondu par la négative mais tout en nuance.
«La parenthèse de Blaine Higgs ne sera jamais complètement refermée, mais le temps évolue, le temps fait son chemin, et c'est exactement pourquoi on avait besoin de l'option que représente Daniel Allain. Je pense que c'est important que les deux aient eu lieu.»

Les parents et la fille cadette de Daniel Allain étaient au premier rang des invités pour cette annonce. (Photo : Damien Dauphin)
Des soutiens extérieurs et quelques voix discordantes au sein du PCNB
Ancien candidat du Parti vert aux élections provinciales de 2020 dans la circonscription de Shediac-Beaubassin-Cap-Pelé (aujourd’hui Shediac-Cap-Acadie), Gilles Cormier a salué la candidature de Daniel Allain sur le compte Facebook de ce dernier.
«Tu es le leader dont le Parti progressiste-conservateur du N.-B. a besoin pour ramener le parti à ses racines progressistes. Je te souhaite tout le succès», lui a-t-il écrit.
À l’inverse, certaines personnes gardent rancune à Daniel Allain de s’être dissocié de Blaine Higgs il y a deux ans lors de la controverse entourant la politique 713. C’est le cas de Christopher McLaughlin, un ancien président du PCNB. Ce dernier n’appuie pas Daniel Allain auquel il reproche d’avoir fait partie d’un groupe de députés qui ont sapé l’ancien premier ministre Blaine Higgs.
En outre, il lui reproche également de n’avoir pas mené à son terme la réforme de la gouvernance locale. «Je n'ai pas été impressionné par le déploiement de la réforme de la gouvernance locale et le manque de formation connexe pour les maires et les conseillers municipaux. En tant qu'ancien ministre des Gouvernements locaux et de la Réfoeme de la gouvernance locale, M. Allain a manqué de rigueur sur ce dossier», a-t-il écrit en anglais.
Marc Savoie, conseiller du quartier 3 dans la nouvelle municipalité de Maple Hills, a aussitôt remis les pendules à l’heure en rappelant que Daniel Allain n’avait pas été autorisé à mener le projet à terme.
«La réforme était-elle parfaite? Non. Était-elle nécessaire? Oui, à 1000 %. Et en tant que résident concerné par la réforme, je soutiens Daniel de tout cœur.»
Daniel Allain a tendu la main à M. McLaughlin en espérant que celui-ci finira par revoir sa position et à se projeter vers l’avenir en le soutenant in fine. «Au fil de mes années d'implication à tous les niveaux de notre parti, j'ai appris que vivre dans le passé est généralement la clé pour gagner des sièges dans l'opposition.»
À la fin de cet échange public qui s’est déroulé dans la langue de Shakespeare, Christopher McLaughlin a mis un peu d’eau dans son vin. «Mon plan est de soutenir le processus démocratique du PCNB et de soutenir le futur leader, quel qu’il soit», a-t-il conclu.
Damien Dauphin
Le Moniteur Acadien – IJL
L’annonce était un secret de Polichinelle dans la mesure où, quelques jours plus tôt, le principal intéressé avait déjà prévenu le plus grand nombre à partir de son réseau social. La préannonce avait généré de nombreuses réactions positives, et cela s’est reflété samedi dernier au Centre Avenir lorsqu’elle y fut formalisée. Entre 250 et 300 personnes ont fait le déplacement pour ne pas rater l’événement.

Entre 250 et 300 personnes acquises à la candidature de Daniel Allain l’ont ovationné samedi matin. Parmi elles, de nombreux poids lourds du Parti progressiste-conservateur, anciens et actuels députés et sénateurs, ainsi que des conseillers municipaux. (Photo : Damien Dauphin)
L’ancien député de Moncton-Est (2020-2024) est donc le premier à se positionner pour prendre les rênes du parti bleu à l’issue d’une convention qui sera tenue le 17 octobre 2026.
«Des moments comme celui-ci nous rappellent à quel point la participation et l'engagement sont essentiels à une démocratie forte. Aujourd'hui, il ne s'agit pas seulement d'une course à la direction. Il s'agit de renouveau, d'idées nouvelles, et de travailler ensemble pour bâtir un meilleur Nouveau-Brunswick», a déclaré d’emblée l’ancien ministre Réjean Savoie. Ce dernier coanimait l’annonce avec un autre ancien ministre, Greg Turner, chacun exprimant la même chose dans l’une des deux langues officielles.
Daniel Allain a énoncé ce que signifiait, pour lui, être progressiste-conservateur en 2025.
«Je crois dans le respect pour les gens, la responsabilité pour la discipline fiscale et le renouveau pour relancer le Nouveau-Brunswick. C'est ça, le vrai progressisme conservateur: une rigueur financière et une compassion sociale. Nous pouvons être prudents avec l'argent et bienveillants envers les gens. C'est l'équilibre que mérite notre province», a-t-il exprimé.
À la rencontre de toutes les composantes de la province
Au cours de l’année qui s’ouvre, Il mise sur cinq chantiers majeurs pour séduire les militants: recruter massivement dans les 49 circonscriptions, professionnaliser l’appareil du parti, instaurer un conseil des présidents de circonscription, moderniser la collecte de fonds et convoquer une grande convention politique au printemps 2027. Le PCNB n’a pas organisé une telle convention depuis 2008.
Daniel Allain entend aller à la rencontre de tous les Néo-Brunswickois dans toutes les régions de la province. Du Nord au Sud et d’Est en Ouest, il se donne pour ambition de rallier les deux communautés linguistiques, mais également les Autochtones et les nouveaux arrivants.
«Nous devons écouter le Nouveau-Brunswick. Nous avons besoin d'un Parti progressiste-conservateur qui ressemble au Nouveau-Brunswick: divers, dynamique et déterminé», a-t-il affirmé.
«Nous sommes la seule province officiellement bilingue, a-t-il également rappelé. Cette réalité n'est pas un défi, c'est une richesse. Elle nous unit, elle nous distingue, elle nous rend encore plus forts. Je m 'engage à gouverner pour les deux et avec les deux communautés linguistiques. C'est le genre de leadership que je veux incarner. Un leadership rassembleur, respectueux et déterminé.»
Le soutien symbolique d’un faiseur de roi
L’ancien premier ministre Blaine Higgs avait renvoyé Daniel Allain du cabinet en 2023 après que celui-ci ait contresigné une lettre exprimant une «extrême déception» suite aux changements apportés à la politique 713 sur l’identité de genre et l’orientation sexuelle dans les écoles. Ces changements ont été annulés par le gouvernement libéral actuel en décembre dernier.
Ancien lieutenant francophone et chef de cabinet de Blaine Higgs, Paul d’Astous est venu lui apporter son soutien. M. D’Astous avait joué un rôle déterminant dans l’élection de Blaine Higgs lors de la course à la chefferie en 2016. Cette fois-ci, il estime que les chances de Daniel Allain sont excellentes et qu’il saura rebâtir la confiance avec les Acadiens.
«Traditionnellement, les Acadiens votent pour le Parti libéral, mais ils sont conservateurs dans les tripes. Alors, je pense qu'avec Daniel Alain, ça fait un terrible de beau ménage! En fin de compte, les racines de Daniel Alain sont acadiennes, et vous savez, en politique, c'est toujours plus difficile pour un francophone au Nouveau-Brunswick de rejoindre le mouvement progressiste-conservateur. Ça fait déjà 30 ans que Daniel Allain travaille à l'intérieur du parti. Je suis convaincu qu’il va passer au travers de tous les embûches et devenir un grand chef pour le Parti progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick.»
Des candidats issus de l’immigration en 2028
L’homme d’affaires Marc LeBlanc voit en Daniel Allain un rassembleur qui, après la déroute électorale de l’an dernier, a la capacité de reconstruire le PCNB sur des bases solides et de le renouveler. Dans la circonscription de Moncton-Nord-Ouest où il réside, la libérale Tania Sodhi, d’origine indienne et arrivée au Canada début 2018, y a détrôné Ernie Steeves lors du dernier scrutin provincial. Parmi les quelque 300 personnes présentes au Centre Avenir, il y avait des gens originaires de l’Inde.
«On voit un niveau d'engagement beaucoup plus haut chez les immigrants que j'ai vus naviguer autour de la politique au Nouveau-Brunswick, a-t-il constaté. La dynamique du Nouveau-Brunswick a changé substantiellement avec l'augmentation de la population. C'est important que les partis politiques s'adaptent à ces changements-là. Nos nouveaux arrivants ont des valeurs électorales beaucoup plus significatives que la plupart des Canadiens d'origine, parce qu'ils ont vécu des moments très difficiles pour la démocratie dans certains pays dont ils proviennent.»
Mordu de politique depuis toujours, René Ephestion attend beaucoup du renouveau annoncé par Daniel Allain. Il se prépare d'ores et déjà pour le prochain rendez-vous électoral. «Je compte effectivement me représenter lors des prochaines élections. Je ne sais pas si ce sera dans Baie-de-Shediac-Dieppe, mais où le parti me dira que c'est possible pour moi.»
Laissons le mot de la fin à Roger Léger, panéliste du Vox Pop du Moniteur Acadien au sein duquel il représente la tendance progressiste-conservatrice. Il considère que la candidature de Daniel Allain va susciter un nouvel espoir et ouvrir la porte à une nouvelle expression plus générale de la population à grandeur de la province.
À savoir si l’annonce signifiait que la parenthèse ouverte par Blaine Higgs était refermée, il a répondu par la négative mais tout en nuance.
«La parenthèse de Blaine Higgs ne sera jamais complètement refermée, mais le temps évolue, le temps fait son chemin, et c'est exactement pourquoi on avait besoin de l'option que représente Daniel Allain. Je pense que c'est important que les deux aient eu lieu.»

Les parents et la fille cadette de Daniel Allain étaient au premier rang des invités pour cette annonce. (Photo : Damien Dauphin)
Des soutiens extérieurs et quelques voix discordantes au sein du PCNB
Ancien candidat du Parti vert aux élections provinciales de 2020 dans la circonscription de Shediac-Beaubassin-Cap-Pelé (aujourd’hui Shediac-Cap-Acadie), Gilles Cormier a salué la candidature de Daniel Allain sur le compte Facebook de ce dernier.
«Tu es le leader dont le Parti progressiste-conservateur du N.-B. a besoin pour ramener le parti à ses racines progressistes. Je te souhaite tout le succès», lui a-t-il écrit.
À l’inverse, certaines personnes gardent rancune à Daniel Allain de s’être dissocié de Blaine Higgs il y a deux ans lors de la controverse entourant la politique 713. C’est le cas de Christopher McLaughlin, un ancien président du PCNB. Ce dernier n’appuie pas Daniel Allain auquel il reproche d’avoir fait partie d’un groupe de députés qui ont sapé l’ancien premier ministre Blaine Higgs.
En outre, il lui reproche également de n’avoir pas mené à son terme la réforme de la gouvernance locale. «Je n'ai pas été impressionné par le déploiement de la réforme de la gouvernance locale et le manque de formation connexe pour les maires et les conseillers municipaux. En tant qu'ancien ministre des Gouvernements locaux et de la Réfoeme de la gouvernance locale, M. Allain a manqué de rigueur sur ce dossier», a-t-il écrit en anglais.
Marc Savoie, conseiller du quartier 3 dans la nouvelle municipalité de Maple Hills, a aussitôt remis les pendules à l’heure en rappelant que Daniel Allain n’avait pas été autorisé à mener le projet à terme.
«La réforme était-elle parfaite? Non. Était-elle nécessaire? Oui, à 1000 %. Et en tant que résident concerné par la réforme, je soutiens Daniel de tout cœur.»
Daniel Allain a tendu la main à M. McLaughlin en espérant que celui-ci finira par revoir sa position et à se projeter vers l’avenir en le soutenant in fine. «Au fil de mes années d'implication à tous les niveaux de notre parti, j'ai appris que vivre dans le passé est généralement la clé pour gagner des sièges dans l'opposition.»
À la fin de cet échange public qui s’est déroulé dans la langue de Shakespeare, Christopher McLaughlin a mis un peu d’eau dans son vin. «Mon plan est de soutenir le processus démocratique du PCNB et de soutenir le futur leader, quel qu’il soit», a-t-il conclu.
