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2 Décembre 2025
De retour au CCNB, l’Arbre de l’espoir a pulvérisé son objectif
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Le Radiothon de l’Arbre de l’Espoir, tel qu’il existait avant la pandémie de Covid-19, a fait son grand retour au CCNB, campus de Dieppe. Il faut croire que cela lui a porté bonheur. L’objectif d’un million de dollars de dons a été fracassé vendredi devant un public porté par une vague d’enthousiasme.
Damien Dauphin
Le Moniteur Acadien – Initiative de journalisme local
« Je suis tellement content de voir que le momentum reprend. Je suis sûr qu’on va revenir aux belles années », déclarait Denis Larocque, PDG de Major Drilling, quelques heures avant l’annonce des résultats.
Il y a quelques années, l’homme d’affaires a présidé pendant trois ans la campagne de l’Arbre de l’espoir. Ce rôle l’avait conduit à « embarrasser ses enfants » avec quelques pitreries destinées à arracher çà et là des sourires dans les moments difficiles.
« Chaque année, je faisais quelque chose. J’ai chanté avec Joanie Benoit alors que je ne sais pas chanter. La dernière année, mon parrain et un de ses amis, qui suivaient un traitement au centre d’oncologie, m’ont rasé la tête. » Six ans plus tard, les deux hommes sont en bonne santé.
M. Larocque a loué la qualité des soins dispensés au centre d’oncologie et loué le travail du personnel soignant. Marie-Christine Roussel, infirmière auxiliaire, a partagé ses expériences au micro de CJSE qui retransmettait le Radiothon, diffusé à travers la province par toutes les radios communautaires.
Empathie et respect
L’infirmière auxiliaire évalue les patients avant qu’ils aillent voir leur oncologue. Comme ses collègues et elle-même font un suivi avec leurs patients chaque fois qu’ils ont rendez-vous, un lien très fort se développe naturellement entre eux. Marie-Christine Roussel et ses collègues sont présents dans les bons comme les mauvais moments.

La famille de Jesse Chiasson (3e en partant de la droite, à côté de ses parents) a offert 1000 dollars à la campagne au nom de leur fils qui a eu la douleur de perdre son meilleur ami, atteint d’un cancer en même temps que lui. (Photo : Damien Dauphin)
« On connaît tout leurs petits détails, a-t-elle expliqué, comme par exemple le fait de savoir qui a un petit chien et comment il s’appelle. On ne partage pas seulement les moments difficiles de leur maladie, mais aussi les beaux moments de leur vie. Le but, c’est qu’ils puissent continuer à vivre leur vie. »
Selon Mme Roussel, les qualités essentielles que doit avoir le personnel médical sont l’empathie et le respect.
« Ce n’est pas seulement un respect professionnel que nous leur devons, mais aussi un respect pour la personne. Des fois, les patients vont accepter des traitements, mais d’autres fois, ils vont les refuser. Il faut respecter leur choix. »
« Pourquoi moi ? »
Sébastien Boucher a reçu Jesse Chiasson, 22 ans. Il y a deux ans, le jeune homme a été atteint d’un cancer en même temps que son meilleur ami. Hélas, ce dernier n’a pas survécu à la maladie.
«C'est extrêmement difficile de passer à travers tout ça, même pour la personne qui survit. On se dit: Pourquoi moi? Pourquoi moi je passe, et pourquoi les autres ils ne passent pas? », a lancé l’animateur, saisi par l’émotion.
Aujourd’hui guéri, Jesse Chiasson vient de reprendre ses études. Comme il n’a pas les moyens de contribuer financièrement, il a donné de son temps en livrant un témoignage poignant. En son nom, sa famille a décidé de faire un don à la campagne.
Au terme d’une mobilisation extraordinaire qui a commencé en amont du Radiothon et qui se poursuivra encore par la suite, l’émission s’est achevée sur l’annonce d’un montant de 1 426 149 $.
(À la une : Gilles Allain, PDG de la Fondation du CHU Dumont, et Jason Ouellette, directeur général de Radio Beauséjour, lors de l’annonce des résultats. – Photo : Damien Dauphin)
Damien Dauphin
Le Moniteur Acadien – Initiative de journalisme local
« Je suis tellement content de voir que le momentum reprend. Je suis sûr qu’on va revenir aux belles années », déclarait Denis Larocque, PDG de Major Drilling, quelques heures avant l’annonce des résultats.
Il y a quelques années, l’homme d’affaires a présidé pendant trois ans la campagne de l’Arbre de l’espoir. Ce rôle l’avait conduit à « embarrasser ses enfants » avec quelques pitreries destinées à arracher çà et là des sourires dans les moments difficiles.
« Chaque année, je faisais quelque chose. J’ai chanté avec Joanie Benoit alors que je ne sais pas chanter. La dernière année, mon parrain et un de ses amis, qui suivaient un traitement au centre d’oncologie, m’ont rasé la tête. » Six ans plus tard, les deux hommes sont en bonne santé.
M. Larocque a loué la qualité des soins dispensés au centre d’oncologie et loué le travail du personnel soignant. Marie-Christine Roussel, infirmière auxiliaire, a partagé ses expériences au micro de CJSE qui retransmettait le Radiothon, diffusé à travers la province par toutes les radios communautaires.
Empathie et respect
L’infirmière auxiliaire évalue les patients avant qu’ils aillent voir leur oncologue. Comme ses collègues et elle-même font un suivi avec leurs patients chaque fois qu’ils ont rendez-vous, un lien très fort se développe naturellement entre eux. Marie-Christine Roussel et ses collègues sont présents dans les bons comme les mauvais moments.

La famille de Jesse Chiasson (3e en partant de la droite, à côté de ses parents) a offert 1000 dollars à la campagne au nom de leur fils qui a eu la douleur de perdre son meilleur ami, atteint d’un cancer en même temps que lui. (Photo : Damien Dauphin)
« On connaît tout leurs petits détails, a-t-elle expliqué, comme par exemple le fait de savoir qui a un petit chien et comment il s’appelle. On ne partage pas seulement les moments difficiles de leur maladie, mais aussi les beaux moments de leur vie. Le but, c’est qu’ils puissent continuer à vivre leur vie. »
Selon Mme Roussel, les qualités essentielles que doit avoir le personnel médical sont l’empathie et le respect.
« Ce n’est pas seulement un respect professionnel que nous leur devons, mais aussi un respect pour la personne. Des fois, les patients vont accepter des traitements, mais d’autres fois, ils vont les refuser. Il faut respecter leur choix. »
« Pourquoi moi ? »
Sébastien Boucher a reçu Jesse Chiasson, 22 ans. Il y a deux ans, le jeune homme a été atteint d’un cancer en même temps que son meilleur ami. Hélas, ce dernier n’a pas survécu à la maladie.
«C'est extrêmement difficile de passer à travers tout ça, même pour la personne qui survit. On se dit: Pourquoi moi? Pourquoi moi je passe, et pourquoi les autres ils ne passent pas? », a lancé l’animateur, saisi par l’émotion.
Aujourd’hui guéri, Jesse Chiasson vient de reprendre ses études. Comme il n’a pas les moyens de contribuer financièrement, il a donné de son temps en livrant un témoignage poignant. En son nom, sa famille a décidé de faire un don à la campagne.
Au terme d’une mobilisation extraordinaire qui a commencé en amont du Radiothon et qui se poursuivra encore par la suite, l’émission s’est achevée sur l’annonce d’un montant de 1 426 149 $.
(À la une : Gilles Allain, PDG de la Fondation du CHU Dumont, et Jason Ouellette, directeur général de Radio Beauséjour, lors de l’annonce des résultats. – Photo : Damien Dauphin)
