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25 Juin 2025
Des solutions douces contre l’érosion côtière à Grande-Digue
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Face à l’érosion qui menace de plus en plus de berges dans la région, des solutions inspirées de la nature se développent. À Grande-Digue, un atelier a permis aux participants de découvrir des approches douces et efficaces pour restaurer les rives et préserver les écosystèmes côtiers.
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Damien Dauphin
IJL – Réseau.Presse – Le Moniteur Acadien
Shore Up est un atelier pratique qui enseigne comment utiliser des infrastructures naturelles pour ralentir l’érosion des berges.

Le rivage à Grande-Digue est sensible à l’érosion côtière. Le projet des côtes vivantes a pour objectif de lui redonner la santé en douceur. (Photo : Damien Dauphin)
L’organisme néo-écossais Helping Nature Heal, basé à Bridgewater, s’est donné pour mission de permettre aux citoyens et aux collectivités de contribuer concrètement à la protection de l’environnement. Grâce à des techniques avancées de plantation et de jardinage, ses équipes œuvrent en faveur d’un avenir durable.
Le groupe transmet aux communautés des outils, des techniques et des compétences qui peuvent être mises en œuvre sur différents types de berges, qu’il s’agisse de côtes maritimes, de ruisseaux d’eau douce ou de lacs. Les ateliers sont personnalisables selon les besoins des groupes qui les sollicitent.
«Les côtes vivantes sont une approche d’ingénierie douce visant à atténuer les effets de l’érosion sur les propriétés côtières, sans nuire aux systèmes côtiers eux-mêmes», explique Rosmarie Lohnes, fondatrice de Helping Nature Heal.
L’approche est fondée sur le principe que toutes les composantes d’un écosystème sont essentielles à sa santé et à sa résilience. Si l’activité humaine a souvent contribué à dégrader les milieux naturels, les humains ont aussi un rôle clé à jouer dans leur sauvegarde.
«La nature a une capacité étonnante à se guérir — et à nous guérir, affirme Mme Lohnes. En combinant les connaissances scientifiques aux solutions naturelles, nous avons conçu une approche durable et rentable qui accélère les processus de restauration écologiques.»
C’est dans cet esprit que Serge Larochelle, gestionnaire en environnement et développement durable de la Communauté rurale de Beausoleil, a organisé une séance d’information le 3 juin dernier, au Notre Centre de Grande-Digue. Une vingtaine de personnes, dont le maire Roméo Bourque, ont assisté à la visioconférence animée en anglais par Dawn Slack, en duplex depuis la Nouvelle-Écosse.
Le front de mer de Notre Centre, qui jouxte le Village des Pionniers, va faire l’objet des mesures de sauvegarde préconisées par Helping Nature Heal, dont une zone riparienne tampon.
«Les objectifs de la propriété sont d’atténuer l’érosion accélérée du rivage, de reconstruire et de maintenir un triangle écosystémique sain et d’offrir un potentiel de sentiers supplémentaires pour l’engagement avec la nature», précise Serge Larochelle.
La restauration de cet écosystème inclut le soutien aux pollinisateurs et l’amélioration des pratiques agricoles locales. Elle crée aussi un cadre propice aux activités communautaires: photographie, observation des oiseaux, géocaching ou encore disc golf.
Un technicien de cours d'eau a été approuvé pour le projet qui ne nécessite pas de permis d'occupation délivré par le ministère des Ressources naturelles.
Parmi les participants, Guy et Monique LeBlanc, venus de Saint-Louis-de-Kent (Beaurivage), espèrent appliquer ces méthodes naturelles sur leur propre terrain en bord de mer, touché par l’érosion.
«Je cherche toujours des solutions pour préserver notre propriété. Les techniques naturelles m’intéressent beaucoup», a indiqué Mme LeBlanc, qui a obtenu auprès de M. Larochelle une liste de plantes recommandées.
Un atelier pratique aura lieu à la fin août au Notre Centre de Grande-Digue pour apprendre concrètement à mettre en place ces structures naturelles et découvrir les techniques des côtes vivantes. L’activité est prévue le 28 ou le 30 août, la date restant à confirmer au moment de boucler le journal.
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Damien Dauphin
IJL – Réseau.Presse – Le Moniteur Acadien
Shore Up est un atelier pratique qui enseigne comment utiliser des infrastructures naturelles pour ralentir l’érosion des berges.

Le rivage à Grande-Digue est sensible à l’érosion côtière. Le projet des côtes vivantes a pour objectif de lui redonner la santé en douceur. (Photo : Damien Dauphin)
L’organisme néo-écossais Helping Nature Heal, basé à Bridgewater, s’est donné pour mission de permettre aux citoyens et aux collectivités de contribuer concrètement à la protection de l’environnement. Grâce à des techniques avancées de plantation et de jardinage, ses équipes œuvrent en faveur d’un avenir durable.
Le groupe transmet aux communautés des outils, des techniques et des compétences qui peuvent être mises en œuvre sur différents types de berges, qu’il s’agisse de côtes maritimes, de ruisseaux d’eau douce ou de lacs. Les ateliers sont personnalisables selon les besoins des groupes qui les sollicitent.
«Les côtes vivantes sont une approche d’ingénierie douce visant à atténuer les effets de l’érosion sur les propriétés côtières, sans nuire aux systèmes côtiers eux-mêmes», explique Rosmarie Lohnes, fondatrice de Helping Nature Heal.
L’approche est fondée sur le principe que toutes les composantes d’un écosystème sont essentielles à sa santé et à sa résilience. Si l’activité humaine a souvent contribué à dégrader les milieux naturels, les humains ont aussi un rôle clé à jouer dans leur sauvegarde.
«La nature a une capacité étonnante à se guérir — et à nous guérir, affirme Mme Lohnes. En combinant les connaissances scientifiques aux solutions naturelles, nous avons conçu une approche durable et rentable qui accélère les processus de restauration écologiques.»
C’est dans cet esprit que Serge Larochelle, gestionnaire en environnement et développement durable de la Communauté rurale de Beausoleil, a organisé une séance d’information le 3 juin dernier, au Notre Centre de Grande-Digue. Une vingtaine de personnes, dont le maire Roméo Bourque, ont assisté à la visioconférence animée en anglais par Dawn Slack, en duplex depuis la Nouvelle-Écosse.
Le front de mer de Notre Centre, qui jouxte le Village des Pionniers, va faire l’objet des mesures de sauvegarde préconisées par Helping Nature Heal, dont une zone riparienne tampon.
«Les objectifs de la propriété sont d’atténuer l’érosion accélérée du rivage, de reconstruire et de maintenir un triangle écosystémique sain et d’offrir un potentiel de sentiers supplémentaires pour l’engagement avec la nature», précise Serge Larochelle.
La restauration de cet écosystème inclut le soutien aux pollinisateurs et l’amélioration des pratiques agricoles locales. Elle crée aussi un cadre propice aux activités communautaires: photographie, observation des oiseaux, géocaching ou encore disc golf.
Un technicien de cours d'eau a été approuvé pour le projet qui ne nécessite pas de permis d'occupation délivré par le ministère des Ressources naturelles.
Parmi les participants, Guy et Monique LeBlanc, venus de Saint-Louis-de-Kent (Beaurivage), espèrent appliquer ces méthodes naturelles sur leur propre terrain en bord de mer, touché par l’érosion.
«Je cherche toujours des solutions pour préserver notre propriété. Les techniques naturelles m’intéressent beaucoup», a indiqué Mme LeBlanc, qui a obtenu auprès de M. Larochelle une liste de plantes recommandées.
Un atelier pratique aura lieu à la fin août au Notre Centre de Grande-Digue pour apprendre concrètement à mettre en place ces structures naturelles et découvrir les techniques des côtes vivantes. L’activité est prévue le 28 ou le 30 août, la date restant à confirmer au moment de boucler le journal.