Opinion
1 Décembre 2025
La maison Pascal-Poirier, lieu patrimonial du Canada
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Shédiac, localité de villégiature par excellence au Nouveau-Brunswick, est privilégiée d’abriter la maison historique du premier sénateur acadien qui fait l’envie de bien des municipalités. On comprend que l’avenir de la maison est à un tournant mais surtout dans le creux de la vague, ce qui crée une opportunité à ne pas manquer. C’est une évidence qu’elle doit être sauvée.
Shédiac doit son nom à son héritage mi’kmaq. Les Acadiens s’y installent vers 1750. Elle est marquée par l’innovation: premier chantier naval, premières scieries à vapeur de la province, première ligne de chemin de fer à passagers des maritimes, première envolée commerciale vers l’Europe, un traversier vers l’Île -du-Prince-Édouard, premier hebdomadaire acadien - Le Moniteur acadien en 1867, toujours en opération - le chiac, contraction du nom Shédiac, etc. La capitale du homard est une pionnière au Nouveau-Brunswick. Elle aurait pu être la capitale de la province.
Fort de ses assises historiques exceptionnelles, voilà donc une occasion à ne pas manquer de trouver une nouvelle vocation créative et innovatrice à la Maison Pascal-Poirier, la plus ancienne maison de la ville, pour compléter ses attractions et expériences. Il faut dire qu’après la plage, une prise de photo avec le homard géant, dégustation de homards, un saut au musée de la Gare ou visiter le Centre Homarus, il reste de l’appétit pour faire d’autres choses.
Les visiteurs qui viennent à Shédiac veulent connaître et expérimenter ce qui la rend unique, ce qu’ils n’ont pas chez eux. Souvent, cela passe par les arts, la culture et le patrimoine. On n’a qu’à penser au pays imaginaire de la Sagouine tout «drette» sorti de l’imaginaire de notre regrettée Antonine Maillet.
Peut-être l’idée d’avoir un centre des arts, de la culture et du patrimoine avec la jeunesse, sur un modèle réduit vue l’espace disponible, vaudrait la peine d’y réfléchir. Avec les moyens de l’intelligence artificielle d’aujourd’hui, on pourrait penser à un parcours immersif dans la maison pour explorer la réalité des Acadiens de l’époque, leurs défis et leurs réalisations qui plairaient certainement aux jeunes comme aux moins jeunes. Une idée pour transmettre la flamme de l’héritage acadien.
Il reste que la Ville avec tous les acteurs du milieu et les citoyens doivent se concerter pour arriver à un projet innovateur pour investir dans son identité collective, favoriser le lien social et stimuler l’innovation et l’économie.
Barachois a réussi à sauver la plus vieille église acadienne en bois en 1980. J’étais de la partie pour appuyer le comité de citoyen à un moment où plusieurs pointaient du doigt les gens de Barachois d’être rendus au bout du rouleau, plutôt qu’eux-mêmes faire leur part puisque c’était un patrimoine national acadien au même titre que la maison Pascal-Poirier. J’avais d’ailleurs écrit une opinion à l’Évangeline, suggérant de former un comité de levée de fonds nationale regroupant tous les acteurs de la communauté acadienne, ce qui a été fait, contribuant du même coup à la pérennité de cette église depuis 45 ans.
Puisque cette maison est désignée d’importance nationale et provinciale, des fonds fédéraux et provinciaux pourraient la soutenir dépendant de la vocation qu’on voudrait y attribuer.
C’est certain qu’avec le super ministre fédéral, Dominic LeBlanc, et le député provincial, Jacques LeBlanc, représentants la circonscription, tous deux libéraux, les citoyens ont des oreilles en or pour les appuyer.
La Ville de Shédiac a une occasion de faire preuve de leadership et de vision en s’alliant avec ses citoyens très compétents dans le domaine pour créer un projet précurseur qui rassemble la communauté rendant hommage à sa devise: «Ensemble vers le Sommet.» À l’instar de Cocagne, si Shédiac veut, Shédiac peut!
Lucie Le Bouthillier
Bas-Caraquet
Shédiac doit son nom à son héritage mi’kmaq. Les Acadiens s’y installent vers 1750. Elle est marquée par l’innovation: premier chantier naval, premières scieries à vapeur de la province, première ligne de chemin de fer à passagers des maritimes, première envolée commerciale vers l’Europe, un traversier vers l’Île -du-Prince-Édouard, premier hebdomadaire acadien - Le Moniteur acadien en 1867, toujours en opération - le chiac, contraction du nom Shédiac, etc. La capitale du homard est une pionnière au Nouveau-Brunswick. Elle aurait pu être la capitale de la province.
Fort de ses assises historiques exceptionnelles, voilà donc une occasion à ne pas manquer de trouver une nouvelle vocation créative et innovatrice à la Maison Pascal-Poirier, la plus ancienne maison de la ville, pour compléter ses attractions et expériences. Il faut dire qu’après la plage, une prise de photo avec le homard géant, dégustation de homards, un saut au musée de la Gare ou visiter le Centre Homarus, il reste de l’appétit pour faire d’autres choses.
Les visiteurs qui viennent à Shédiac veulent connaître et expérimenter ce qui la rend unique, ce qu’ils n’ont pas chez eux. Souvent, cela passe par les arts, la culture et le patrimoine. On n’a qu’à penser au pays imaginaire de la Sagouine tout «drette» sorti de l’imaginaire de notre regrettée Antonine Maillet.
Peut-être l’idée d’avoir un centre des arts, de la culture et du patrimoine avec la jeunesse, sur un modèle réduit vue l’espace disponible, vaudrait la peine d’y réfléchir. Avec les moyens de l’intelligence artificielle d’aujourd’hui, on pourrait penser à un parcours immersif dans la maison pour explorer la réalité des Acadiens de l’époque, leurs défis et leurs réalisations qui plairaient certainement aux jeunes comme aux moins jeunes. Une idée pour transmettre la flamme de l’héritage acadien.
Il reste que la Ville avec tous les acteurs du milieu et les citoyens doivent se concerter pour arriver à un projet innovateur pour investir dans son identité collective, favoriser le lien social et stimuler l’innovation et l’économie.
Barachois a réussi à sauver la plus vieille église acadienne en bois en 1980. J’étais de la partie pour appuyer le comité de citoyen à un moment où plusieurs pointaient du doigt les gens de Barachois d’être rendus au bout du rouleau, plutôt qu’eux-mêmes faire leur part puisque c’était un patrimoine national acadien au même titre que la maison Pascal-Poirier. J’avais d’ailleurs écrit une opinion à l’Évangeline, suggérant de former un comité de levée de fonds nationale regroupant tous les acteurs de la communauté acadienne, ce qui a été fait, contribuant du même coup à la pérennité de cette église depuis 45 ans.
Puisque cette maison est désignée d’importance nationale et provinciale, des fonds fédéraux et provinciaux pourraient la soutenir dépendant de la vocation qu’on voudrait y attribuer.
C’est certain qu’avec le super ministre fédéral, Dominic LeBlanc, et le député provincial, Jacques LeBlanc, représentants la circonscription, tous deux libéraux, les citoyens ont des oreilles en or pour les appuyer.
La Ville de Shédiac a une occasion de faire preuve de leadership et de vision en s’alliant avec ses citoyens très compétents dans le domaine pour créer un projet précurseur qui rassemble la communauté rendant hommage à sa devise: «Ensemble vers le Sommet.» À l’instar de Cocagne, si Shédiac veut, Shédiac peut!
Lucie Le Bouthillier
Bas-Caraquet
