Opinion
13 Novembre 2025
Programme des petits déjeuners à l’école : l’envers de la médaille
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Lettre ouverte à
Mme Claire Johnson, ministre de l'Éducation et du Développement de la petite enfance,
M. John Dornan, ministre de la Santé,
M. Gilles Le Page, ministre de l'Environnement,
M. John Herron, ministre des Ressources naturelles.
Il y a des gens qui s'impliquent dans leurs communautés car ils ont non seulement entendu mais compris le besoin pressant des plus vulnérables. M. Ron Cormier (Pépére boîte a lunch), citoyen de Grand-Digue, est de ceux -là. Il n'a pas hésité à enfiler sa paire d'espadrilles pour amasser des fonds pour que les étudiants aient de quoi se mettre sous la dent. Son geste a su en inspirer plusieurs à joindre sa mission. Les libéraux en Autour de Madame Susan Holt, les libéraux ont rejoint les rangs. Ils ont créé le programme des petits déjeuners gratuits pour les écoles de la province. Ils ont en fait d'ailleurs la mention à maintes reprises en septembre dernier. La ministre de l'Éducation et du Développement de la petite enfance, Madame Claire Johnson, soulignait l'importance de nourrir les cerveaux et les ventres vides. Pourtant, l'envers de la médaille est au rendez-vous...
Notre province continue la pulvérisation de produits chimiques qui contiennent entre autres du glyphosate. Cette méthode vole, tue et détruit les habitats, les vies animales ainsi que celles des humains, sans comptées les ravages qu'elle laisse derrière elle.
Tout ça pour satisfaire l'avarice de corporations sans scrupules. Alors laissez-moi vous poser la question : qu'est-ce que les élèves mangent ? Que consommons-nous vraiment, quand les aliments ont été pulvérisés avec des produits chimiques?
Quel impact cela a-t-il sur la santé des gens ? Considérant que nous comptons un des plus hauts taux de pourcentage de patients par région, de la maladie de Crohn, en plus de la sclérose en plaque au N.-B. en particulier, à des taux très élevés.
Ce n'est pas méconnu qu'il y a des gens qui, dans leurs corps, ont de l'arsenic ou encore du glyphosate qui a été repéré. Ce fut mon cas. L'impact sur ma santé a été néfaste et j'en ressens toujours les séquelles...Alors, quelle est la leçon à retenir dans tout ça?
Les gens deviennent malades. Ils cognent à la porte d'un système de santé qui est à bout de souffle, tout ça sous les yeux de corporations qui sont préoccupées par leurs gains financiers. Pour encore combien de temps allons-nous continuer de tourner en rond ? Je tiens à féliciter le chef du Parti Vert, M. David Coon, et son équipe pour avoir osé faire la correction du titre du Telegraph Journal du 11 Septembre dernier (New Brunswickers Don't kill *industry with pollution *measures that are too strict: JDI). Les habitants du Nouveau-Brunswick ne doivent pas tuer l'industrie avec des mesures antipollution trop stricts (JDI) par les habitants du Nouveau-Brunswick ne doivent pas tuer avec la pollution. Ceci n'est pas l'affaire d'un parti mais plutôt de tous les partis, ainsi que celle des maires et de leurs conseillers municipaux, et en particulier du public.
Ceux et celles qui pensent que nous sommes à la merci de grandes corporations ont tort. L'histoire démontre que de grandes corporations sont tombées dans le passé grâce aux gens qui se sont tenus debout. Par leur résilience ils ont ainsi créé de l'espoir pour les générations futures. L'histoire a tendance à se répéter. Quand nos enfants et nos petits-enfants seront malades (et pour certains, ils le sont déjà), est-ce que nous pourrons nous regarder dans la glace en sachant que nous avons tout fait en notre pouvoir pour empêcher que ce genre de pratique cesse une fois pour toute, ou nous nous rappellerons que nous avons simplement ignoré le sujet, fermé les yeux, détourné le regard, tourné le dos à cet enjeu crucial qui dépend de notre survie à tous ? Pour certains, l'intimidation les aura fait reculer, et pour d'autres, ils auront tout simplement accepté des pots de vins.
La devise du N.-B. est « Spem Reduxit », une expression latine qui signifie « L'espoir a été ravivé » ou « L'espoir renaît ». Ne devrions-nous pas être à la hauteur ce cette devise, ou du moins essayer de l'être?
Annick Le Bouthillier
Citoyenne concernée de Grande-Digue
Mme Claire Johnson, ministre de l'Éducation et du Développement de la petite enfance,
M. John Dornan, ministre de la Santé,
M. Gilles Le Page, ministre de l'Environnement,
M. John Herron, ministre des Ressources naturelles.
Il y a des gens qui s'impliquent dans leurs communautés car ils ont non seulement entendu mais compris le besoin pressant des plus vulnérables. M. Ron Cormier (Pépére boîte a lunch), citoyen de Grand-Digue, est de ceux -là. Il n'a pas hésité à enfiler sa paire d'espadrilles pour amasser des fonds pour que les étudiants aient de quoi se mettre sous la dent. Son geste a su en inspirer plusieurs à joindre sa mission. Les libéraux en Autour de Madame Susan Holt, les libéraux ont rejoint les rangs. Ils ont créé le programme des petits déjeuners gratuits pour les écoles de la province. Ils ont en fait d'ailleurs la mention à maintes reprises en septembre dernier. La ministre de l'Éducation et du Développement de la petite enfance, Madame Claire Johnson, soulignait l'importance de nourrir les cerveaux et les ventres vides. Pourtant, l'envers de la médaille est au rendez-vous...
Notre province continue la pulvérisation de produits chimiques qui contiennent entre autres du glyphosate. Cette méthode vole, tue et détruit les habitats, les vies animales ainsi que celles des humains, sans comptées les ravages qu'elle laisse derrière elle.
Tout ça pour satisfaire l'avarice de corporations sans scrupules. Alors laissez-moi vous poser la question : qu'est-ce que les élèves mangent ? Que consommons-nous vraiment, quand les aliments ont été pulvérisés avec des produits chimiques?
Quel impact cela a-t-il sur la santé des gens ? Considérant que nous comptons un des plus hauts taux de pourcentage de patients par région, de la maladie de Crohn, en plus de la sclérose en plaque au N.-B. en particulier, à des taux très élevés.
Ce n'est pas méconnu qu'il y a des gens qui, dans leurs corps, ont de l'arsenic ou encore du glyphosate qui a été repéré. Ce fut mon cas. L'impact sur ma santé a été néfaste et j'en ressens toujours les séquelles...Alors, quelle est la leçon à retenir dans tout ça?
Les gens deviennent malades. Ils cognent à la porte d'un système de santé qui est à bout de souffle, tout ça sous les yeux de corporations qui sont préoccupées par leurs gains financiers. Pour encore combien de temps allons-nous continuer de tourner en rond ? Je tiens à féliciter le chef du Parti Vert, M. David Coon, et son équipe pour avoir osé faire la correction du titre du Telegraph Journal du 11 Septembre dernier (New Brunswickers Don't kill *industry with pollution *measures that are too strict: JDI). Les habitants du Nouveau-Brunswick ne doivent pas tuer l'industrie avec des mesures antipollution trop stricts (JDI) par les habitants du Nouveau-Brunswick ne doivent pas tuer avec la pollution. Ceci n'est pas l'affaire d'un parti mais plutôt de tous les partis, ainsi que celle des maires et de leurs conseillers municipaux, et en particulier du public.
Ceux et celles qui pensent que nous sommes à la merci de grandes corporations ont tort. L'histoire démontre que de grandes corporations sont tombées dans le passé grâce aux gens qui se sont tenus debout. Par leur résilience ils ont ainsi créé de l'espoir pour les générations futures. L'histoire a tendance à se répéter. Quand nos enfants et nos petits-enfants seront malades (et pour certains, ils le sont déjà), est-ce que nous pourrons nous regarder dans la glace en sachant que nous avons tout fait en notre pouvoir pour empêcher que ce genre de pratique cesse une fois pour toute, ou nous nous rappellerons que nous avons simplement ignoré le sujet, fermé les yeux, détourné le regard, tourné le dos à cet enjeu crucial qui dépend de notre survie à tous ? Pour certains, l'intimidation les aura fait reculer, et pour d'autres, ils auront tout simplement accepté des pots de vins.
La devise du N.-B. est « Spem Reduxit », une expression latine qui signifie « L'espoir a été ravivé » ou « L'espoir renaît ». Ne devrions-nous pas être à la hauteur ce cette devise, ou du moins essayer de l'être?
Annick Le Bouthillier
Citoyenne concernée de Grande-Digue
