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24 Septembre 2025
Un quatuor autochtone samedi au CACD pour marquer la Journée de la vérité et de la réconciliation
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Le Centre des arts et de la culture de Dieppe (CACD) prend fait et cause et s’investit dans les questions sociétales. Samedi soir, dans le cadre de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, la scène de la salle La Caserne accueillera un collectif autochtone de la province: les Hello Crows.
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Damien Dauphin
IJL – Réseau.Presse – Le Moniteur Acadien
Tous membres des Premières Nations, les quatre musiciens du groupe The Hello Crows proviennent de quatre communautés différentes du Nouveau-Brunswick. Mattie Comeau est originaire d'Elsipogtog, Dylan Ward de Natoaganeg, Quinn Bonnell d'Esgenoopetitj et Judie Acquin de Saint Mary's. Aujourd’hui, ils résident tous à Fredericton que, dans la langue mi’kmaq, ils nomment Ekpahak.
Chacun d'eux a connu du succès dans l'industrie musicale, ce qui signifie qu'en unissant leurs forces, ils ont créé un groupe puissant.
Actuellement, les Hello Crows partagent des chansons et des histoires qu'ils ont écrites et créées à partir d'expériences communes. À travers leur musique, ils expriment des histoires de guérison, de colonisation, de liens avec la terre et la communauté, et bien sûr d'amour.
C’est la première fois qu’ils vont se produire devant un public qui pourrait bien être majoritairement francophone.
«Nous n'avons jamais joué spécifiquement pour un public francophone, disent-ils. Nous sommes cependant convaincus que la musique peut être éloquente. Nos chansons regorgent d'harmonies puissantes et de sonorités expressives.»
Leur première chanson, Come back to me, touche le sujet sensible des pensionnats autochtones. C’est une plaie qui n’est pas encore refermée, comme l’explique dans Parole d’Autochtone (page 7) notre chroniqueuse Susan Levi-Peters, ancienne cheffe de la Première Nation d’Elsipogtog. Selon Dylan Ward, Come back to me résonne comme un cri de guerre mais aussi d’espoir.
Une invitation au rapprochement entre les peuples
«Il y a tant de messages importants à transmettre de la part des peuples et des communautés autochtones. Sans ordre précis, nous, les peuples autochtones, sommes toujours là. Nous n'existons pas seulement au sein de nos communautés. Nous partageons également de nombreux espaces au sein de votre communauté. Nous savons que les traumatismes intergénérationnels nous affectent au quotidien.»
Inspirés par le savoir et la sagesse de leurs ancêtres, les Hello Crows croient en l’importance de la guérison intergénérationnelle. Ils invitent leur public acadien à participer à ce cheminement en tant qu'alliés.
«Nous ne cherchons pas à vous faire changer d'avis sur vos croyances. Nous vous demandons simplement de prendre le temps de comprendre l'histoire de nos nations, les conséquences de la colonisation et des pensionnats, ainsi que les étapes importantes que nous pouvons tous franchir dans le cercle de la guérison.»
La directrice générale du CACD, Séverine Fox, est enthousiasmée à l’idée d’engager son établissement dans une démarche de rapprochement entre les peuples.
«Cette première prestation au CACD du collectif aura lieu au terme d’une journée d’activités soulignant l’importance de la vérité et la réconciliation», précise-t-elle.
Le premier album des Hello Crows, dont le titre porte simplement le nom du groupe, sortira le 30 septembre. Le quatuor planifie une tournée qui le conduira en Ontario, et ses membres se déclarent impatients de recommencer à créer.
«La réconciliation ne concerne pas seulement les peuples autochtones. Nous avons tous la responsabilité d'apprendre et d'interagir respectueusement les uns avec les autres », concluent les Hello Crows.
Les billets pour le spectacle, qui débutera à 19h30, sont en vente au centredesartsdieppe.ca.
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Damien Dauphin
IJL – Réseau.Presse – Le Moniteur Acadien
Tous membres des Premières Nations, les quatre musiciens du groupe The Hello Crows proviennent de quatre communautés différentes du Nouveau-Brunswick. Mattie Comeau est originaire d'Elsipogtog, Dylan Ward de Natoaganeg, Quinn Bonnell d'Esgenoopetitj et Judie Acquin de Saint Mary's. Aujourd’hui, ils résident tous à Fredericton que, dans la langue mi’kmaq, ils nomment Ekpahak.
Chacun d'eux a connu du succès dans l'industrie musicale, ce qui signifie qu'en unissant leurs forces, ils ont créé un groupe puissant.
Actuellement, les Hello Crows partagent des chansons et des histoires qu'ils ont écrites et créées à partir d'expériences communes. À travers leur musique, ils expriment des histoires de guérison, de colonisation, de liens avec la terre et la communauté, et bien sûr d'amour.
C’est la première fois qu’ils vont se produire devant un public qui pourrait bien être majoritairement francophone.
«Nous n'avons jamais joué spécifiquement pour un public francophone, disent-ils. Nous sommes cependant convaincus que la musique peut être éloquente. Nos chansons regorgent d'harmonies puissantes et de sonorités expressives.»
Leur première chanson, Come back to me, touche le sujet sensible des pensionnats autochtones. C’est une plaie qui n’est pas encore refermée, comme l’explique dans Parole d’Autochtone (page 7) notre chroniqueuse Susan Levi-Peters, ancienne cheffe de la Première Nation d’Elsipogtog. Selon Dylan Ward, Come back to me résonne comme un cri de guerre mais aussi d’espoir.
Une invitation au rapprochement entre les peuples
«Il y a tant de messages importants à transmettre de la part des peuples et des communautés autochtones. Sans ordre précis, nous, les peuples autochtones, sommes toujours là. Nous n'existons pas seulement au sein de nos communautés. Nous partageons également de nombreux espaces au sein de votre communauté. Nous savons que les traumatismes intergénérationnels nous affectent au quotidien.»
Inspirés par le savoir et la sagesse de leurs ancêtres, les Hello Crows croient en l’importance de la guérison intergénérationnelle. Ils invitent leur public acadien à participer à ce cheminement en tant qu'alliés.
«Nous ne cherchons pas à vous faire changer d'avis sur vos croyances. Nous vous demandons simplement de prendre le temps de comprendre l'histoire de nos nations, les conséquences de la colonisation et des pensionnats, ainsi que les étapes importantes que nous pouvons tous franchir dans le cercle de la guérison.»
La directrice générale du CACD, Séverine Fox, est enthousiasmée à l’idée d’engager son établissement dans une démarche de rapprochement entre les peuples.
«Cette première prestation au CACD du collectif aura lieu au terme d’une journée d’activités soulignant l’importance de la vérité et la réconciliation», précise-t-elle.
Le premier album des Hello Crows, dont le titre porte simplement le nom du groupe, sortira le 30 septembre. Le quatuor planifie une tournée qui le conduira en Ontario, et ses membres se déclarent impatients de recommencer à créer.
«La réconciliation ne concerne pas seulement les peuples autochtones. Nous avons tous la responsabilité d'apprendre et d'interagir respectueusement les uns avec les autres », concluent les Hello Crows.
Les billets pour le spectacle, qui débutera à 19h30, sont en vente au centredesartsdieppe.ca.