
Opinion
20 Mai 2025
Qui tire les ficelles ?
- Partager
Lettre ouverte au Dr. John Dornan
M. le ministre de la Santé, en janvier dernier j'ai écrit à la première ministre Susan Holt une lettre qui a été publiée le 26 février dans le Moniteur Acadien, concernant la Maladie Mystérieuse. Vous y avez répondu en votre qualité de ministre de la Santé.
Le 27 mars dernier, nous avons eu une rencontre par zoom avec vous, notre première ministre Susan Holt, les patients et membres de nos familles. J'ai eu l'opportunité de m'entretenir avec vous au sujet de votre lettre. Comme je vous l'ai mentionné, le mot population n'était pas indiqué. Je vous ai d'ailleurs fait la remarque que vous n'aviez pas de preuve que la population n'était pas à risque.
J'ai ajouté et maintiens toujours ce point: nous ne sommes pas des citoyens de deuxième classe parce que nous sommes atteints de ce que vous-même appelez un phénomène. Le but n'est pas de semer la panique au sein de la population, mais plutôt de la rendre au courant que ce problème est bien réel et de ne pas tomber dans le jeu de l'autruche. Alors, attendons les résultats de l'enquête (je ne parle pas de l'étude lancée récemment par le Dr. Lang et ses confrères qui n'a eu comme effet que de semer la confusion chez le public) pour qu'elle nous confirme que, oui, le glysophate finit tôt ou tard par nous empoisonner la vie! Les cas de gens qui souffrent en ce moment, qui attendent et meurent, sont pourtant bien réels, je ne vous apprends rien là-dessus.
Vous avez utilisé en autre les mots suivant dans votre lettre ''Soyez assurés, engagés, diligents...'' Comment pouvons-nous rester assurés quand vous invoquer des blancs de mémoire a maintes reprises sur le sujet?
Un grand nombre de patients vous ont partagé leurs inquiétudes, et ça ne date pas d'hier, en raison de l'implication du Dr. Yves Léger, médecin hygiéniste en chef du N.-B, avec cette enquête, et vous continuez de soutenir ce dernier publiquement, en repoussant du revers de la main l'inquiétude des patients à son endroit.
Il a eu l'opportunité de s'adresser à nous durant sa conférence de presse, le jour même de notre rencontre. Quand il fut demandé par une journaliste s'il avait un message pour nous les patients et nos familles, il en avait un et pourtant il n'a même pas regardé la caméra pour nous adresser la parole. Est-ce que ce fut un aveu d'échec de sa part? A mon avis, c’est le cas.
Est-ce a-moi de vous expliquer que la fondation entre un médecin et son patient est la confiance? Je suis désolée de vous l'apprendre si cela vous a échappé, mais ce n'est pas la confiance qui règne dans votre cas et celui du Dr. Léger à notre égard. Quand vous vous êtes présenté aux élections, vous avez dit ''il faut un médecin dans la maison''. Alors, où est ce médecin ?
J'ai porté ma réflexion plus loin, dans bien des domaines il y a de la politique et il arrive parfois que des gens, malgré eux, deviennent des pantins. Alors si c'est votre cas et celui du Dr. Léger, qui de vous deux aurait l'audace de couper ses ficelles en premier, tout en criant haut et fort à l'injustice que l'ignorance soutenue par la peur est une arme du déni? Une arme qui s’est dressée contre nous tous, comme un mur de brique, dès le premier jour que ce brave homme du nom de Dr. Alier Marrero a bien voulu tirer la sonnette d'alarme. Cet homme est avant son temps ce qui est bénéfique pour nous choyer d'être ses patients. Cependant, pour d'autres ce genre d'individu qui ne court pas les rues est intimidant, voire une menace envers leurs idées conservatrices. Qui veulent à tout prix rester prêt de leur investissement financier au péril de notre planète, qui affectent tôt ou tard l'environnent et notre santé par-dessus tout. Qui va continuer à payer la note au prix de sa santé et même de sa vie? Les patients et leurs familles en ont pour encore combien de temps?
Alors, qui tire les ficelles, M. le ministre?
Annick Le Bouthillier
Vétérane (Dc) et patiente concernée
Grande-Digue
M. le ministre de la Santé, en janvier dernier j'ai écrit à la première ministre Susan Holt une lettre qui a été publiée le 26 février dans le Moniteur Acadien, concernant la Maladie Mystérieuse. Vous y avez répondu en votre qualité de ministre de la Santé.
Le 27 mars dernier, nous avons eu une rencontre par zoom avec vous, notre première ministre Susan Holt, les patients et membres de nos familles. J'ai eu l'opportunité de m'entretenir avec vous au sujet de votre lettre. Comme je vous l'ai mentionné, le mot population n'était pas indiqué. Je vous ai d'ailleurs fait la remarque que vous n'aviez pas de preuve que la population n'était pas à risque.
J'ai ajouté et maintiens toujours ce point: nous ne sommes pas des citoyens de deuxième classe parce que nous sommes atteints de ce que vous-même appelez un phénomène. Le but n'est pas de semer la panique au sein de la population, mais plutôt de la rendre au courant que ce problème est bien réel et de ne pas tomber dans le jeu de l'autruche. Alors, attendons les résultats de l'enquête (je ne parle pas de l'étude lancée récemment par le Dr. Lang et ses confrères qui n'a eu comme effet que de semer la confusion chez le public) pour qu'elle nous confirme que, oui, le glysophate finit tôt ou tard par nous empoisonner la vie! Les cas de gens qui souffrent en ce moment, qui attendent et meurent, sont pourtant bien réels, je ne vous apprends rien là-dessus.
Vous avez utilisé en autre les mots suivant dans votre lettre ''Soyez assurés, engagés, diligents...'' Comment pouvons-nous rester assurés quand vous invoquer des blancs de mémoire a maintes reprises sur le sujet?
Un grand nombre de patients vous ont partagé leurs inquiétudes, et ça ne date pas d'hier, en raison de l'implication du Dr. Yves Léger, médecin hygiéniste en chef du N.-B, avec cette enquête, et vous continuez de soutenir ce dernier publiquement, en repoussant du revers de la main l'inquiétude des patients à son endroit.
Il a eu l'opportunité de s'adresser à nous durant sa conférence de presse, le jour même de notre rencontre. Quand il fut demandé par une journaliste s'il avait un message pour nous les patients et nos familles, il en avait un et pourtant il n'a même pas regardé la caméra pour nous adresser la parole. Est-ce que ce fut un aveu d'échec de sa part? A mon avis, c’est le cas.
Est-ce a-moi de vous expliquer que la fondation entre un médecin et son patient est la confiance? Je suis désolée de vous l'apprendre si cela vous a échappé, mais ce n'est pas la confiance qui règne dans votre cas et celui du Dr. Léger à notre égard. Quand vous vous êtes présenté aux élections, vous avez dit ''il faut un médecin dans la maison''. Alors, où est ce médecin ?
J'ai porté ma réflexion plus loin, dans bien des domaines il y a de la politique et il arrive parfois que des gens, malgré eux, deviennent des pantins. Alors si c'est votre cas et celui du Dr. Léger, qui de vous deux aurait l'audace de couper ses ficelles en premier, tout en criant haut et fort à l'injustice que l'ignorance soutenue par la peur est une arme du déni? Une arme qui s’est dressée contre nous tous, comme un mur de brique, dès le premier jour que ce brave homme du nom de Dr. Alier Marrero a bien voulu tirer la sonnette d'alarme. Cet homme est avant son temps ce qui est bénéfique pour nous choyer d'être ses patients. Cependant, pour d'autres ce genre d'individu qui ne court pas les rues est intimidant, voire une menace envers leurs idées conservatrices. Qui veulent à tout prix rester prêt de leur investissement financier au péril de notre planète, qui affectent tôt ou tard l'environnent et notre santé par-dessus tout. Qui va continuer à payer la note au prix de sa santé et même de sa vie? Les patients et leurs familles en ont pour encore combien de temps?
Alors, qui tire les ficelles, M. le ministre?
Annick Le Bouthillier
Vétérane (Dc) et patiente concernée
Grande-Digue