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26 Juin 2025
Philip Nowlan : portrait d’un homme aux multiples facettes
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Evérard Maillet
Le Moniteur Acadien
Figure bien connue de Bouctouche, Philip Nowlan n’a jamais cessé de se réinventer. De la charpente aux chansons, en passant par la chasse et la taxidermie, cet infatigable touche-à-tout continue de surprendre. Sa théorie sur la pandémie en est la démonstration la plus éclatante.
Evérard Maillet
Issu d’une grande famille de treize enfants, Philip Nowlan, de Bouctouche, s’est toujours tenu occupé au fil de ses 79 ans. Après avoir obtenu son diplôme d’études en charpenterie, Philip s’est par la suite bâti une réputation solide et enviable dans le domaine de la construction résidentielle et industrielle.
Parmi ses premiers emplois, ce charpentier bien connu a co-supervisé, pendant quelques années, une équipe d’une vingtaine d’hommes qui s’affairaient à construire des immeubles dans le parc Kouchibouguac. En raison de son expérience, de son expertise et des connaissances qu’il avait acquises en tant que charpentier certifié et accompli, Philip Nowlan fut éventuellement approché par la compagnie Kent Homes, à Bouctouche, où il fit carrière pendant une trentaine d’années.
«Il s’agissait surtout d’inspecter et de préparer un programme qui s’appliquerait à toutes les étapes de la fabrication d’une maison dans l’usine», a-t-il relaté. C’est également à titre de représentant de la compagnie qu’il il est allé une couple de fois par affaires à Nashville. Or, il y avait parfois des périodes de relâche à l’usine, surtout en hiver, et c’est pourquoi, après mûre réflexion, qu’il plia bagage en optant d’aller travailler aux États-Unis.
«C’était dans le temps d’une guerre au Viêt Nam et j’ai voulu revenir au Canada pour éviter d’être enrôlé dans l’armée américaine», explique M. Nowlan, ajoutant que dès son retour dans son coin de pays il a continué à pratiquer son métier en construction immobilière, et ce, jusqu’à sa retraite bien méritée. Compétent et dévoué à son travail, Philip a en plus suivi des cours universitaires dans l’art d’enseigner. À quelques reprises, il enseigna à des charpentiers en devenir dans un collège communautaire.
Aujourd’hui, dans ses moments de loisir en tant que retraité, Philip Nowlan s’adonne à la chasse en forêt. En fait, depuis l’âge de 18 ans il a abattu environ une cinquantaine de chevreuils et orignaux. Ce chasseur responsable et chevronné refuse toutefois d’abattre des bêtes sauvages simplement pour le plaisir.
“Mon père (Damase) me disait que si ce n’était pas une bête qui devait servir de nourriture aux humains, il ne fallait pas la tuer, ce qui est vrai”, admet sagement le septuagénaire.
Également taxidermiste professionnel, mais tout en admettant que le processus s’avère très exigeant, Philip a néanmoins empaillé des dizaines de têtes de chevreuils, de véritables trophées de chasse qui ont été distribués un peu partout dans la province.
Côté musical, Philip Nowlan est un talentueux chanteur-compositeur bien connu, autant à Bouctouche qu’ailleurs dans le Sud-Est.
“Mon idole de tous les temps c’est le légendaire Hank Williams et j’ai chanté ses chansons d’inombrables fois, et un peu partout”, se souvient celui qui a enregistré un album de chansons country et gospel et qui s’intitule ‘Philip R Nowlan And his Guitar – Simply Country’.
Philip a aussi composé la populaire chanson ‘Je me demande pourquoi’ pour le chanteur acadien James Després (le fils à Paul Dwayne), une pièce qui a fait fureur sur les ondes radiophoniques et qui devint numéro un pendant près d’une année au palmarès de la radio CJSE. “Cette chanson a joué aussi au Québec. Et je vous invite d’ailleurs à l’écouter sur youtube’’, mentionne M. Nowlan.
Avec sa verve facile, doué pour l’écriture et à l’affût de l’actualité, Philip Nowlan a publié un livre l’année dernière dans lequel il se dit convaincu que la Covid-19 n’aurait pas pris naissance dans un laboratoire. Il expose une théorie nouvelle sur ce sujet qui continue de faire débat.
“Selon moi, la pandémie a été causée par un astéroïde et, dans mon livre, je donne des faits et des exemples qui justifient mon opinion’, déclare Philip Nowlan.
Pour connaître tous les détails ayant trait à ses recherches exhaustives sur la Covid 19, on peut se procurer le livre en anglais qui s’intitule ‘The Covid 19 Pandemic’, disponible sur Amazon.
Le Moniteur Acadien
Figure bien connue de Bouctouche, Philip Nowlan n’a jamais cessé de se réinventer. De la charpente aux chansons, en passant par la chasse et la taxidermie, cet infatigable touche-à-tout continue de surprendre. Sa théorie sur la pandémie en est la démonstration la plus éclatante.
Evérard Maillet
Issu d’une grande famille de treize enfants, Philip Nowlan, de Bouctouche, s’est toujours tenu occupé au fil de ses 79 ans. Après avoir obtenu son diplôme d’études en charpenterie, Philip s’est par la suite bâti une réputation solide et enviable dans le domaine de la construction résidentielle et industrielle.
Parmi ses premiers emplois, ce charpentier bien connu a co-supervisé, pendant quelques années, une équipe d’une vingtaine d’hommes qui s’affairaient à construire des immeubles dans le parc Kouchibouguac. En raison de son expérience, de son expertise et des connaissances qu’il avait acquises en tant que charpentier certifié et accompli, Philip Nowlan fut éventuellement approché par la compagnie Kent Homes, à Bouctouche, où il fit carrière pendant une trentaine d’années.
«Il s’agissait surtout d’inspecter et de préparer un programme qui s’appliquerait à toutes les étapes de la fabrication d’une maison dans l’usine», a-t-il relaté. C’est également à titre de représentant de la compagnie qu’il il est allé une couple de fois par affaires à Nashville. Or, il y avait parfois des périodes de relâche à l’usine, surtout en hiver, et c’est pourquoi, après mûre réflexion, qu’il plia bagage en optant d’aller travailler aux États-Unis.
«C’était dans le temps d’une guerre au Viêt Nam et j’ai voulu revenir au Canada pour éviter d’être enrôlé dans l’armée américaine», explique M. Nowlan, ajoutant que dès son retour dans son coin de pays il a continué à pratiquer son métier en construction immobilière, et ce, jusqu’à sa retraite bien méritée. Compétent et dévoué à son travail, Philip a en plus suivi des cours universitaires dans l’art d’enseigner. À quelques reprises, il enseigna à des charpentiers en devenir dans un collège communautaire.
Aujourd’hui, dans ses moments de loisir en tant que retraité, Philip Nowlan s’adonne à la chasse en forêt. En fait, depuis l’âge de 18 ans il a abattu environ une cinquantaine de chevreuils et orignaux. Ce chasseur responsable et chevronné refuse toutefois d’abattre des bêtes sauvages simplement pour le plaisir.
“Mon père (Damase) me disait que si ce n’était pas une bête qui devait servir de nourriture aux humains, il ne fallait pas la tuer, ce qui est vrai”, admet sagement le septuagénaire.
Également taxidermiste professionnel, mais tout en admettant que le processus s’avère très exigeant, Philip a néanmoins empaillé des dizaines de têtes de chevreuils, de véritables trophées de chasse qui ont été distribués un peu partout dans la province.
Côté musical, Philip Nowlan est un talentueux chanteur-compositeur bien connu, autant à Bouctouche qu’ailleurs dans le Sud-Est.
“Mon idole de tous les temps c’est le légendaire Hank Williams et j’ai chanté ses chansons d’inombrables fois, et un peu partout”, se souvient celui qui a enregistré un album de chansons country et gospel et qui s’intitule ‘Philip R Nowlan And his Guitar – Simply Country’.
Philip a aussi composé la populaire chanson ‘Je me demande pourquoi’ pour le chanteur acadien James Després (le fils à Paul Dwayne), une pièce qui a fait fureur sur les ondes radiophoniques et qui devint numéro un pendant près d’une année au palmarès de la radio CJSE. “Cette chanson a joué aussi au Québec. Et je vous invite d’ailleurs à l’écouter sur youtube’’, mentionne M. Nowlan.
Avec sa verve facile, doué pour l’écriture et à l’affût de l’actualité, Philip Nowlan a publié un livre l’année dernière dans lequel il se dit convaincu que la Covid-19 n’aurait pas pris naissance dans un laboratoire. Il expose une théorie nouvelle sur ce sujet qui continue de faire débat.
“Selon moi, la pandémie a été causée par un astéroïde et, dans mon livre, je donne des faits et des exemples qui justifient mon opinion’, déclare Philip Nowlan.
Pour connaître tous les détails ayant trait à ses recherches exhaustives sur la Covid 19, on peut se procurer le livre en anglais qui s’intitule ‘The Covid 19 Pandemic’, disponible sur Amazon.