Damien Dauphin
Le Moniteur Acadien
En marge du Sommet de la Francophonie dans l’île de Djerba (Tunisie), des membres de la délégation du Nouveau-Brunswick ont visité l’école canadienne Galileo Galilei. Celle-ci est située à Ezzahra, une ville côtière de la banlieue de Tunis. Dans cette région du sud de la capitale tunisienne, les décideurs locaux ressentaient le besoin d’offrir à la population étudiante une structure offrant un programme scolaire international, tout en comprenant l’enseignement de la langue arabe et de l’histoire de la Tunisie dans les matières proposées.
(Sur cette photo prise devant l’école, on reconnaît notamment Martin Théberge, président de la Société Nationale de l’Acadie (SNA) ; Glen Savoie, ministre de la Francophonie ; Denis Prud’homme, recteur et vice-chancelier de l’Université de Moncton, et Benoît Bourque, député de Kent-Sud. Crédit : Facebook Isabelle Doucet)
«Nous avons trouvé que le système canadien, qui est reconnu pour son excellence partout dans le monde, répondait à nos exigences de qualité», affirment les responsables de l’école.
Ces derniers soulignent que le système d’éducation canadien figure parmi les plus performants au monde, et que selon deux rapports Pisa (Programme for International Student Assessment) de 2012 et 2015, le Canada se classe au-dessus de la plupart des pays de l’OCDE dont la France, le Royaume-Uni et les États-Unis.
«Une éducation canadienne est donc enviable pour plusieurs individus, entreprises ou gouvernements qui cherchent à accroître leur capital humain et leur production», ajoutent-ils.
Les élèves de l’école Galileo Galilei qui obtiennent le diplôme canadien d’études secondaires sont admissibles aux universités et aux établissements post-secondaires en Amérique du Nord et dans le monde. Reconnu comme symbole d’excellence, le diplôme signifie que l’élève a démontré les connaissances et les habiletés nécessaires à la poursuite de son éducation au-delà du secondaire.
Directrice de la Francophonie internationale et multilatérale à Fredericton, Isabelle Doucet est ressortie émerveillée de cette visite.
«Nous partageons non seulement un curriculum, mais surtout les mêmes valeurs : respect, collaboration, inclusion, francophonie. Cette matinée restera dans nos cœurs à tout jamais !»
(Des élèves de l’école brandissent fièrement le passeport acadien qui leur a été remis par le président de la SNA. Crédit : Facebook Isabelle Doucet)