Communiqué de presse
MONCTON, 2 novembre 2022 - La FÉÉCUM (Fédération des étudiantes et étudiants du Campus universitaire de Moncton) dénonce le travail non rémunéré des stages universitaires fait à la fonction publique et demande au gouvernement de prendre des engagements pour que les personnes étudiantes soient payées pour leur travail.
Bien que plusieurs programmes co-op accordent déjà un salaire aux personnes étudiantes qui complètent un stage, cette pratique se limite largement au secteur privé. Il est temps d'étendre cette pratique au secteur public, fait valoir Jean-Sébastien Léger, président.
«Non seulement nous avons des personnes étudiantes qui doivent travailler sans être rémunérées, mais elles doivent payer pour le faire en assumant les coûts de leurs droits de scolarité. C’est un non-sens. »
Les stages non-rémunérés se retrouvent en Science infirmière, en Sciences de l’éducation, en Travail social, en Nutrition-alimentation, en Psychologie, en Criminologie, en Kinésiologie et loisir; tous des programmes qui destinent leurs stagiaires à des emplois dans les secteurs de la santé, des services sociaux, et de l’éducation.
La FÉÉCUM a adressé une lettre à chaque député et députée provincial demandant à connaître leur position sur ce dossier.Les réponses (affirmative, négative, et aucune réponse) sont affichées publiquement sur le site web de la fédération étudiante pour permettre à la population néo-brunswickoise de voir qui des membres de la législature ne perçoit aucun dilemme moral à faire payer des personnes pour travailler dans le secteur public.
«Dans un monde où nous avons des défis majeurs associés au recrutement et à la rétention de main-d'œuvre qualifiée dans les secteurs où les stages sont non-rémunérés, faisons preuve d’ingéniosité et rendons la formation plus accessible et attrayante,» conclut Jean-Sébastien Léger.