
Vie étudiante
25 Mars 2025
Le DSFS et la CSR-SE collaborent pour concrétiser les idées entrepreneuriales des élèves
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Vendredi 14 mars, le District scolaire francophone Sud (DSFS) et la Commission des services régionaux du Sud-Est (CSR-SE) ont officialisé une entente qui vise à renforcer l’esprit d’entreprise des élèves à travers les Centres IDÉE.
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Damien Dauphin
IJL – Réseau.Presse – Le Moniteur Acadien
IDÉE: I pour innovation, D pour développement, E pour entrepreneuriat et un deuxième E pour engagement. Les centres qui ont ouvert au début de l’année dans les écoles l’Odyssée (Moncton), Mathieu-Martin (Dieppe) et Louis-J.-Robichaud (Shediac) sont des espaces incubateurs d’idées qui encouragent le développement et l’esprit d’entreprise chez les jeunes.
«Dans cet espace, les élèves peuvent imaginer, expérimenter et concrétiser des projets qui ont des impacts réels dans leurs communautés. Les centres favorisent la créativité, la prise d’initiatives et le travail collaboratif, explique Josée Lévesque, gestionnaire du développement communautaire et de collaboration vie-carrière. Ils permettent aux élèves de développer des compétences essentielles tout en ayant un impact positif sur le développement économique de la région.»

Monique Boudreau et Francesco Calazzo ont scellé l’entente qui lie le DSFS et la CSR-SE. (Photo : Damien Dauphin)
Une cérémonie de signature s’est tenue à l’école Mathieu-Martin vendredi 14 mars. Le DSFS était représenté par sa directrice générale, Monique Boudreau. Francesco Calazzo, directeur de la CSR-SE, était le signataire pour la commission.
La CSR aide à trouver des mentors et des experts qui ont un lien avec les idées d’entreprise des élèves. À travers des ateliers, des employés de la CSR les aident pour l’élaboration du plan d’affaires et de la stratégie marketing, mais surtout les mettent en relation avec des experts dans le domaine qu’ils visent.
Cela fait un an et demi que la CSR-SE a commencé à examiner ce programme. Michelle Ménard, sa directrice des services du développement de la main d’œuvre, a justifié la motivation de l’organisme.
«Pour nous, c’est important de retenir les jeunes dans la région. Et s’ils partent pour leur postsecondaire, nous souhaitons qu’ils reviennent ici ensuite.»
Cette approche, qui mise sur l’apprentissage expérientiel, facilite la transition vers le marché du travail en renforçant l’adaptabilité des jeunes et leur capacité à résoudre des problèmes.
Le DSFS se réjouit de constater que des élèves cherchent à embaucher des employés et à poursuivre leur entreprise pendant l’été. De la fabrication de bijoux à la conception d’applications technologiques, en passant par l’aménagement paysager ou encore la création d’un dôme hôtelier pour doper le tourisme, les jeunes qui participent au projet ne manquent pas d’idées.
Chef d’entreprise à 17 ans
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les élèves présents n’ont pas les bras à la retourne. Certains ont même un esprit entrepreneurial qui ne date pas d’hier. C’est le cas de Samuel Vautour, 17 ans, élève de 11e année à l’école Mathieu-Martin.
Le jeune chef d’entreprise s’est lancé sur le marché du travail quand il avait 13 ans. Il a commencé à travailler pendant les vacances pour le propriétaire d’une entreprise de nettoyage… qu’il a fini par quitter parce qu’il ne lui donnait pas assez de travail! Samuel s’est donc installé à son compte et a créé son entreprise de nettoyage de maisons. Sérieux, il a souscrit une assurance, notamment pour nettoyer les gouttières.
«L’an dernier, j’ai été capable d’augmenter ma liste de travail, a-t-il fièrement révélé. Cette année je vais avoir 150 clients, je suis en train de me préparer avec mon marketing.»

Du haut de ses 17 ans, Samuel Vautour est déjà un entrepreneur à succès. (Photo : Damien Dauphin)
Samuel Vautour a distribué des cartes d’affaires. Il ne sait pas encore très bien ce qu’il compte faire après le secondaire, car ses idées changent souvent, a-t-il admis.
«Si j’allais à l’université ce serait pour la business, mais sinon je continuerais ce que je fais et je pense à prendre une licence de real estate», a-t-il déclaré avec applomb.
Quant à Vincent Doiron, il veut rendre plus accessible un service de lavage et de réparation de vélos, en particulier pour les personnes âgées qui ne savent pas comment en prendre soin.
«J’ai remarqué dernièrement que c’était quelque chose qui manquait dans la communauté, surtout avec la hausse de demande pour des vélos électriques.» Il est lui-même cycliste et a travaillé dans un magasin de vélos ces trois dernières années.
Monique Boudreau a remercié les élèves présents qui brillent par leurs idées de produits ou de services. Elle les a félicités pour n’avoir pas cédé à la facilité.
«C’est souvent plus facile de s’asseoir en classe et d’écouter les enseignants parler, a-t-elle reconnue. Ça prend du courage et davantage d’efforts pour s’engager dans des projets et être créatifs, être les acteurs de ses propres démarches.»
Afin de mesurer l’impact de cette démarche, une évaluation des compétences des élèves sera réalisée en début et en fin de semestre.
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Damien Dauphin
IJL – Réseau.Presse – Le Moniteur Acadien
IDÉE: I pour innovation, D pour développement, E pour entrepreneuriat et un deuxième E pour engagement. Les centres qui ont ouvert au début de l’année dans les écoles l’Odyssée (Moncton), Mathieu-Martin (Dieppe) et Louis-J.-Robichaud (Shediac) sont des espaces incubateurs d’idées qui encouragent le développement et l’esprit d’entreprise chez les jeunes.
«Dans cet espace, les élèves peuvent imaginer, expérimenter et concrétiser des projets qui ont des impacts réels dans leurs communautés. Les centres favorisent la créativité, la prise d’initiatives et le travail collaboratif, explique Josée Lévesque, gestionnaire du développement communautaire et de collaboration vie-carrière. Ils permettent aux élèves de développer des compétences essentielles tout en ayant un impact positif sur le développement économique de la région.»

Monique Boudreau et Francesco Calazzo ont scellé l’entente qui lie le DSFS et la CSR-SE. (Photo : Damien Dauphin)
Une cérémonie de signature s’est tenue à l’école Mathieu-Martin vendredi 14 mars. Le DSFS était représenté par sa directrice générale, Monique Boudreau. Francesco Calazzo, directeur de la CSR-SE, était le signataire pour la commission.
La CSR aide à trouver des mentors et des experts qui ont un lien avec les idées d’entreprise des élèves. À travers des ateliers, des employés de la CSR les aident pour l’élaboration du plan d’affaires et de la stratégie marketing, mais surtout les mettent en relation avec des experts dans le domaine qu’ils visent.
Cela fait un an et demi que la CSR-SE a commencé à examiner ce programme. Michelle Ménard, sa directrice des services du développement de la main d’œuvre, a justifié la motivation de l’organisme.
«Pour nous, c’est important de retenir les jeunes dans la région. Et s’ils partent pour leur postsecondaire, nous souhaitons qu’ils reviennent ici ensuite.»
Cette approche, qui mise sur l’apprentissage expérientiel, facilite la transition vers le marché du travail en renforçant l’adaptabilité des jeunes et leur capacité à résoudre des problèmes.
Le DSFS se réjouit de constater que des élèves cherchent à embaucher des employés et à poursuivre leur entreprise pendant l’été. De la fabrication de bijoux à la conception d’applications technologiques, en passant par l’aménagement paysager ou encore la création d’un dôme hôtelier pour doper le tourisme, les jeunes qui participent au projet ne manquent pas d’idées.
Chef d’entreprise à 17 ans
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les élèves présents n’ont pas les bras à la retourne. Certains ont même un esprit entrepreneurial qui ne date pas d’hier. C’est le cas de Samuel Vautour, 17 ans, élève de 11e année à l’école Mathieu-Martin.
Le jeune chef d’entreprise s’est lancé sur le marché du travail quand il avait 13 ans. Il a commencé à travailler pendant les vacances pour le propriétaire d’une entreprise de nettoyage… qu’il a fini par quitter parce qu’il ne lui donnait pas assez de travail! Samuel s’est donc installé à son compte et a créé son entreprise de nettoyage de maisons. Sérieux, il a souscrit une assurance, notamment pour nettoyer les gouttières.
«L’an dernier, j’ai été capable d’augmenter ma liste de travail, a-t-il fièrement révélé. Cette année je vais avoir 150 clients, je suis en train de me préparer avec mon marketing.»

Du haut de ses 17 ans, Samuel Vautour est déjà un entrepreneur à succès. (Photo : Damien Dauphin)
Samuel Vautour a distribué des cartes d’affaires. Il ne sait pas encore très bien ce qu’il compte faire après le secondaire, car ses idées changent souvent, a-t-il admis.
«Si j’allais à l’université ce serait pour la business, mais sinon je continuerais ce que je fais et je pense à prendre une licence de real estate», a-t-il déclaré avec applomb.
Quant à Vincent Doiron, il veut rendre plus accessible un service de lavage et de réparation de vélos, en particulier pour les personnes âgées qui ne savent pas comment en prendre soin.
«J’ai remarqué dernièrement que c’était quelque chose qui manquait dans la communauté, surtout avec la hausse de demande pour des vélos électriques.» Il est lui-même cycliste et a travaillé dans un magasin de vélos ces trois dernières années.
Monique Boudreau a remercié les élèves présents qui brillent par leurs idées de produits ou de services. Elle les a félicités pour n’avoir pas cédé à la facilité.
«C’est souvent plus facile de s’asseoir en classe et d’écouter les enseignants parler, a-t-elle reconnue. Ça prend du courage et davantage d’efforts pour s’engager dans des projets et être créatifs, être les acteurs de ses propres démarches.»
Afin de mesurer l’impact de cette démarche, une évaluation des compétences des élèves sera réalisée en début et en fin de semestre.