Opinion

Yelle, le troisième roman de Carolle Arsenault


Les personnes qui liront ce roman ne seront nullement déçues, je vous l’assure, car je l’ai lu à deux reprises. Il m’a comblé de joie et d’agrément dès la première page jusqu’à la page 306.

Le tout est fascinant et captivant. Quand vous lirez ce roman, je vous suggère d’avoir près de vous votre dictionnaire ou votre ordinateur car le vocabulaire est très riche et précis.

L’histoire que nous raconte madame Arsenault avec son immense talent d’écrivain ne semble nullement fictive. Il en est de même avec les nombreux personnages qui s’y trouvent. Cela se comprend très facilement car son premier roman, Un protestant dans le salon, lui a permis, en 2019, de remporter le très prestigieux prix littéraire France-Acadie. D’après mon humble avis, ce livre est aussi excellent.

Si j’avais à présenter très succinctement l’un des thèmes de ce livre, j’oserais dire que la misère et la pauvreté humaines nous poussent parfois à prendre des décisions très difficiles comme a dû le faire la mère de l’héroïne de ce roman. Une telle sérieuse décision peut négativement affecter la langue, la culture, le bonheur et même l’identité de la personne qui la subit.

Dans tous les cas, d’après mon humble avis, j’ose affirmer que cette œuvre est un classique littéraire de l’Acadie. C’est pour cela que je le recommande aux lecteurs et aux lectrices.



Alcide F. LeBlanc
Moncton