Opinion
Université Nouvelle Acadie (UNA) : le reflet de notre existence
Sur les différents campus de l’Université de Moncton, on retrouve le nom de plusieurs édifices qui portent le nom de personnalités ayant contribué au développement de cette institution d’enseignement supérieur de langue française.
Ainsi, à Edmundston, nous retrouvons le pavillon Simon-Larouche et le pavillon Louis J. Lebel. Il en est de même à Shippagan avec le pavillon Irène-Léger. À Moncton, nous avons des édifices honorant la contribution des Pères de Sainte-Croix (Taillon; Lefebvre, C. Cormier; Lafrance; Rossignol), ou des bâtisseurs de la première heure (Cadieux; De Valois; Robichaud; Collette; Bouchard) ou encore des personnalités ayant marqué de façon distinctive le destin de notre institution (Landry; A.J. Cormier; Frenette).
Chacune de ces distinctions avait pour objectif de reconnaître l’engagement des uns et des autres à développer et assurer l’épanouissement intellectuel du peuple acadien. Malheureusement, lors de sa fondation et pour des raisons bien particulières de l’époque, on a nommé l’université du nom de la ville de Moncton, lieu géographique et donc de son attribut historique à savoir l’officier britannique Monckton.
Je crois donc qu’aujourd’hui le contexte social et politique a évolué et qu’il est amplement le temps d’honorer «nos» bâtisseurs en changeant le nom de notre université pour qu’elle soit le reflet du désir commun d’avoir une université francophone portant un nom bien à nous : Université Nouvelle Acadie (UNA). Cette nouvelle appellation porterait la signature d’une université ayant un nom français honorant nos fondateurs, tout en rappelant notre désir de rejoindre l’ensemble de la communauté acadienne et francophone où qu’elle soit.
Pierre Cadieux
Rimouski