Opinion
Une femme première ministre, pourquoi pas?
Pendant plusieurs années, j’ai évité de me m’impliquer dans la politique partisane. Mon travail d’ombudsman et de Défenseur des enfants exigeait de moi une indépendance et une neutralité irréprochables. En 2022, j’ai décidé de plonger jusqu’au cou dans la campagne à la chefferie du Parti libéral pour appuyer la candidature de Susan Holt et je ne regrette rien. Elle est la personne dont nous avons besoin pour diriger un gouvernement responsable qui mettra en place des politiques et des programmes progressistes susceptibles de faire de notre province le meilleur endroit où vivre.
Susan Holt comprend bien que le gouvernement a un rôle important à jouer dans la protection de nos citoyens les plus vulnérables. Qu'il s'agisse de la protection des personnes âgées et de nos enfants, ou de questions difficiles comme l’accès au logement abordable ou notre relation avec les peuples autochtones, ou encore le redressement de notre système de soins de santé, Susan a une bonne compréhension des défis auxquels nous sommes confrontés et un plan concret avec des solutions créatives et efficaces.
Elle creuse en profondeur pour comprendre les raisons et les causes de nos problèmes et pour trouver les solutions qui s’imposent. C'est la clé d'un bon gouvernement et de bonnes politiques publiques.
Si la réalisation de surplus budgétaires était la seule raison d’être d’un gouvernement, nous nous passerions d’élections et nommerions un bon comptable pour diriger la province. Mais gouverner, c’est bien plus que ça. C’est aussi chercher à comprendre la diversité d’une population, cerner ses vulnérabilités et mettre en place la stratégie qu’il nous faut pour bâtir un avenir meilleur.
C’est un défi que Blaine Higgs a été incapable de relever durant les six dernières années. L’heure est au changement. En élisant un gouvernement Holt le 21 octobre, nous marqueront l’histoire. C’est une chance à ne pas manquer.
Bernard Richard
Cap-Pelé