Opinion
Le Canada doit agir
Le présent conflit armé en Palestine, débuté le 7 octobre dernier par les attaques du Hamas en Israël, qui a fait 1,200 morts, avait connu un cessez-le-feu de sept jours, mais a repris de plus belle le 30 novembre dernier.
Israël a déclenché une riposte armée hors mesure sur la bande de Gaza, petit territoire habité par 2,3 millions de Palestiniens.
Jusqu’à maintenant, à Gaza seulement, le nombre de victimes serait de 17,000 morts dont un tiers sont des enfants. Pour un ordre de grandeur, ça veut dire que tous les habitants de Tracadie (hommes, femmes et enfants) seraient morts puisqu’on estime que sa population en 2023 est de 16,023 habitants. On estime que le nombre de personnes déplacées dans la bande de Gaza est plus grand que l’entière population de la province du Nouveau-Brunswick. Du côté israélien, des milliers de civils ont aussi dû se déplacer. C’est insensé!
Selon le droit international humanitaire, les partis en cause dans un conflit armé doivent suivent des lois afin de minimiser les conséquences sur les populations civiles. Les infrastructures civiles comme les hôpitaux, les écoles, les habitations, etc., ne doivent pas être prises comme cibles. Il ne doit pas y avoir de représailles collectives comme empêchées l’entrée de nourriture, de médicaments, de carburants, pour affaiblir une population.
Malheureusement dans le présent conflit, le gouvernement d’Israël utilise ces armes contre la population de Gaza.
Devant la crise croissante et des conséquences désastreuses sur les civils, un nombre important d’organisations internationales se sont prononcées pour un cessez-le-feu. L’Assemblée générale des Nations-Unies a même adopté une résolution dans ce sens. Malheureusement, notre propre gouvernement fédéral n’a pas cru bon de voter en faveur de cette résolution. Une vraie honte, pour un pays qui se targue sur la scène internationale d’être un défenseur des droits de la personne.
Jean-Claude Basque, membre de l’Ordre du Nouveau-Brunswick
Moncton, NB