Opinion

La «contextualisation» de l’Université


Très étonnante et inexplicable l’approche de «contextualisation» choisie par l’Université dans le dossier du nom.
Comment l’Université va-t-elle «contextualiser» son refus d’affirmation identitaire dans son nom?
Comment va-t-elle «contextualiser» son refus de reconnaître ce qu’elle est et qui nous sommes?
Comment va-t-elle «contextualiser» son refus d’affirmer dans un nom réseau qu’elle est constituée de trois campus?
Comment va-t-elle «contextualiser» son refus catégorique de mener une réflexion ouverte et transparente engageant la population?
Comment va-t-elle «contextualiser» son rejet de la décolonisation, pourtant énoncée dans son plan stratégique?
Comment va-t-elle «contextualiser» sa fixation sur Moncton alors que le gouvernement canadien a choisi de changer le nom d’une institution comme l’Aéroport de Moncton pour mettre en valeur un important personnage acadien et sa communauté?
La «contextualisation» est une bien triste manigance pour éviter de prendre une décision courageuse d’affirmation collective! Ce refus d’affirmation est un geste qui favorise à moyen terme l’acculturation et l’assimilation. Pourquoi l’Université prend-elle pareille décision?
Dans sa stratégie de contextualisation, l’Université s’inspire d’universités américaines où les enjeux d’affirmation identitaire et de contexte linguistique minoritaire sont absents. Arrêtons de «contextualiser»! Développons notre propre modèle et mettons le Cap sur l’avenir!



Le Comité citoyen pour un nouveau nom :
Olivier Castonguay Thériault
Marc Cormier
Frédérick Dion
Ginette Duguay
Paolo Fongémie
Gilberte Godin
Rosella Melanson
Rino Morin-Rossignol
Jean-Marie Nadeau
Mylène Ouellet-Leblanc
Lise Ouellette
Jean-Bernard Robichaud
André-Carl Vachon