Opinion

La bénédiction de bateaux et notre climat


Dimanche 3 août, j’assistais à la bénédiction des bateaux au quai de Petit-Cap. La grandeur de la foule et son silence nous démontraient le respect qu’a la communauté pour cette industrie de la pêche au homard et les défis qu’elle envisage sur la mer.

Plus tard dans la semaine, j’ai eu le plaisir d’accompagner un pêcheur et son équipe lorsqu’ils sont allés larguer les casiers. Au long des années, je suis allé à plusieurs reprises larguer les casiers, et j’ai toujours eu un profond respect pour le professionnalisme de ces pêcheurs et leur habileté à manipuler leur équipement. Ajoute à ce respect, les défis qu’ils envisagent dû aux changements climatiques tel les vents plus accrus, les vagues plus hautes et les courants plus forts. Je souhaite de tout cœur une saison des ouragans des plus calmes.

Devrait-il être nécessaire d’espérer si fortement pour une saison plus clémente? Je crois qu’avec l’aide de nos scientifiques, nos gouvernements auraient dû, il y a longtemps, avoir établi un plan d’action pour contrer les effets climatiques extrêmes pour le bien de nos citoyens et pêcheurs. Depuis quand David Suzuki parle-t-il des effets de notre inactivité?

Changer notre manière de réfléchir, ainsi que nos méthodes de leadership avec des solutions à longue portée sont de mise pour réduire les effets de notre inactivité et nous adapter à ces effets climatiques de la manière la plus sécuritaire. Je crois fermement que nous avons toutes et tous droit à un environnement sain et sécuritaire.



Jean Bourgeois
Petit-Cap