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ILS ROULENT POUR LUI, AVEC LUI… ET POUR NOUS TOUS Image 1
Opinion
12 Juin 2025

ILS ROULENT POUR LUI, AVEC LUI… ET POUR NOUS TOUS

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Marie O’Brien
mbo28@icloud.com


Voilà une chronique qui traite de l’inclusion. D’abord parce que j’y crois, et puis, ne sommes-nous pas tous défaillants sur certains aspects ? Je veux donc mettre en lumière combien il est important pour le bien-être de toute une société d’inclure la différence dans nos milieux — qu’il s’agisse de personnes ayant des défis physiques ou intellectuels.

Pour mieux comprendre, je suis la grand-mère d’un petit-fils nommé Jacob, aujourd’hui âgé de 13 ans, bientôt 14. Depuis sa petite enfance, il est atteint d’un syndrome qui entraîne des convulsions répétées d’une intensité incroyable, avec une activité électrique cérébrale à son maximum, inimaginable pour quiconque. Je ne vais pas entrer dans les détails complexes de sa condition, mais je tiens à dire que même ses médecins peinent parfois à la décrypter. Jacob est hospitalisé fréquemment, tant à Halifax qu’aux hôpitaux de Moncton.

Évidemment, en tant que grand-mère, je le connais depuis toujours. Je peux vous affirmer qu’à chaque rencontre, la profondeur de ses beaux yeux bleus me bouleverse. Son sourire est très attachant, et ses bras qui nous entourent procurent des frissons à n’en plus finir. Tout cela pour vous dire qu’il existe des Jacob partout: des enfants à besoins particuliers, limités dans leur développement physique ou intellectuel.

Le cadeau qui s’est manifesté la semaine dernière à l’école Père-Edgar-T.-LeBlanc (PETL) de Grand-Barachois est immense: cette institution a tenu à affirmer que l’inclusion est clairement une priorité. Pour vous résumer brièvement l’histoire, Jacob, aujourd’hui en 8e année, ne pouvait participer au voyage scolaire de fin d’année avec ses camarades, en raison de ses défis.

L’école aurait pu capituler devant un tel obstacle. Pourtant, les élèves de la classe de Jacob ont refusé de partir si leur camarade ne pouvait les accompagner. L’obstacle majeur était le transport. C’est alors qu’un formidable élan collectif s’est mis en branle: des partenaires se sont mobilisés pour relever le défi. Une compagnie privée, Maritime Bus Coach Atlantic, a accepté d’embarquer dans cette aventure audacieuse. Elle a investi beaucoup d’argent pour construire un autocar accessible, une première du genre au Nouveau-Brunswick!

Évidemment, Jacob en profitera cette année, mais il est émouvant de penser que tant d’enfants à besoins particuliers pourront eux aussi en bénéficier dans l’avenir.

Pourquoi raconter cette histoire?

Ma réponse tient en quelques mots: Jacob, malgré ses défis et besoins particuliers, a pleinement le droit de participer à un voyage scolaire avec ses amis. Et, plus largement, nous devons reconnaître que nous sommes tous différents, chacun avec ses capacités.
Alors, pourquoi serait-il privé de profiter de la vie comme les autres?

Cela dit, rien de tout cela n’aurait été possible sans l’implication de ceux qui ont élevé la voix, sans les partenariats tissés autour du projet. Ce fut un véritable mouvement. Les élèves de la classe de Jacob, les enseignants, les parents, les membres de la communauté… tous ont décidé de relever le défi. Ensemble, ils ont demandé l’impossible: la construction d’un autocar adapté, accessible, sécuritaire, pour permettre à un enfant — mon petit-fils — de partir, lui aussi, en voyage.

Et l’entreprise a dit oui. Elle a accepté ce projet exigeant en argent, en temps, en énergie. Maritime Bus Coach Atlantic a compris que ce n’était pas seulement un enfant qu’on transportait, mais une vision du monde. L’autocar qu’ils ont créé n’est pas un autobus comme les autres: c’est un espace d’égalité. N’est-ce pas merveilleux — et incroyable — qu’ensemble, il soit possible de changer le monde ? De rendre possible ce que l’on pensait impossible ?

J’ai été profondément émue de voir que la demande de ce groupe — ce mouvement — a été entendue. J’ai été témoin qu’il existe encore des cœurs, des entreprises où l’humain passe avant tout. Où l’intérêt collectif prime sur les préoccupations individuelles. Lorsque j’ai vu les amis de Jacob prendre position pour qu’il fasse partie du voyage, j’ai trouvé cela profondément touchant et inspirant.

Quelle histoire bouleversante et porteuse d’espoir pour l’humanité! C’est une victoire de l’amour sur l’exclusion, de l’empathie sur l’indifférence. Il suffit parfois d’y croire pour que le changement advienne. Et c’est ce qui s’est passé à l’école PETL.

Je veux aussi ajouter que lorsqu’on parle d’inclusion, on ne parle pas seulement d’accessibilité ou d’adaptation. On parle de regard, de posture, d’ouverture du cœur. D’une société qui reconnaît que chacun, avec ses forces et ses limites, a quelque chose d’unique à offrir. Une société qui ne se contente pas de tolérer la différence, mais qui la célèbre.

À mes yeux, l’inclusion n’est pas une faveur ni un geste charitable : c’est un choix de société, fondé sur la richesse de la diversité humaine. Ce n’est pas seulement une politique, c’est un mouvement du cœur qui dit: «Oui, tu es là, et tu comptes.» Et en y adhérant, nous découvrons une humanité plus grande en chacun de nous. L’inclusion bâtit un monde où l’on est accepté tel que l’on est, où la différence est une force.

Nous avons le choix, comme société. Le pouvoir est entre nos mains, dans nos paroles, dans nos politiques, dans nos cœurs. Et si l’inclusion devenait le plus beau projet de notre société, quelle transformation cela entraînerait-il? Ce ne serait plus une inclusion forcée, mais une inclusion choisie.

Je pense qu’un cheminement collectif est possible, comme celui qui a eu lieu à l’école PETL.

Il est bon de rêver grand, car c’est ainsi qu’une société se transforme. Cette semaine, je vous invite à réfléchir autrement. À voir comment l’inclusion peut non seulement changer des vies, mais aussi élever toute une société.

Bonne semaine à tous !
Right 01
Parle Parle Jase Jase

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