
Opinion
1 Juin 2025
Du bon usage des réductions budgétaires
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Couper dans les budgets des districts scolaires, c’est fragiliser directement la qualité des services éducatifs offerts aux élèves.
Ces coupes se traduisent par des classes plus surchargées, moins de soutien pour les élèves en difficulté, des activités parascolaires supprimées et une pression accrue sur les enseignants et le personnel de soutien. Ces impacts sont concrets, immédiats et nuisent au bien-être et à la réussite des élèves.
En revanche, une réduction des dépenses au niveau du ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance permettrait d’alléger l’appareil administratif sans affecter directement les services en salle de classe.
Le ministère a connu, au fil des années, une croissance importante de ses effectifs et de ses structures. Plusieurs programmes, comités, projets pilotes ou études de faisabilité pourraient être réévalués, rationalisés ou fusionnés afin d’en maximiser l’efficacité.
De plus, certaines fonctions ou processus administratifs pourraient être simplifiés ou partagés entre les provinces, notamment dans un contexte de francophonie canadienne, afin de réaliser des économies sans nuire aux élèves.
En concentrant les efforts de rationalisation au sein du ministère, le gouvernement protégerait ce qui est au cœur de sa mission: l’éducation des enfants et des jeunes.
Il s’agirait d’un choix responsable qui reconnaît la nécessité de maintenir des services éducatifs de qualité dans nos écoles, tout en assurant une gestion plus efficace et plus ciblée des fonds publics.
En résumé, pour préserver l’avenir de nos jeunes et maintenir un système éducatif solide, il est essentiel de protéger les services de première ligne dans les écoles et de concentrer les efforts de réduction des coûts au niveau administratif du ministère.
Colette B. Lacroix
Nouvelle-Arcadie
Ces coupes se traduisent par des classes plus surchargées, moins de soutien pour les élèves en difficulté, des activités parascolaires supprimées et une pression accrue sur les enseignants et le personnel de soutien. Ces impacts sont concrets, immédiats et nuisent au bien-être et à la réussite des élèves.
En revanche, une réduction des dépenses au niveau du ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance permettrait d’alléger l’appareil administratif sans affecter directement les services en salle de classe.
Le ministère a connu, au fil des années, une croissance importante de ses effectifs et de ses structures. Plusieurs programmes, comités, projets pilotes ou études de faisabilité pourraient être réévalués, rationalisés ou fusionnés afin d’en maximiser l’efficacité.
De plus, certaines fonctions ou processus administratifs pourraient être simplifiés ou partagés entre les provinces, notamment dans un contexte de francophonie canadienne, afin de réaliser des économies sans nuire aux élèves.
En concentrant les efforts de rationalisation au sein du ministère, le gouvernement protégerait ce qui est au cœur de sa mission: l’éducation des enfants et des jeunes.
Il s’agirait d’un choix responsable qui reconnaît la nécessité de maintenir des services éducatifs de qualité dans nos écoles, tout en assurant une gestion plus efficace et plus ciblée des fonds publics.
En résumé, pour préserver l’avenir de nos jeunes et maintenir un système éducatif solide, il est essentiel de protéger les services de première ligne dans les écoles et de concentrer les efforts de réduction des coûts au niveau administratif du ministère.
Colette B. Lacroix
Nouvelle-Arcadie