
Opinion
16 Décembre 2024
UNE AMENDE PAS HONORABLE
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Les services de sécurité de l’Université de Moncton m’ont collé une contravention de 25$ pour avoir oublié d’afficher mon permis de stationnement pour personne ayant un handicap. Jeudi dernier, j’ai conduit mon fils, qui est en chaise roulante, à un examen à la Bibliothèque Champlain en l’absence de son accompagnateur attitré qui ne pouvait y aller. Un équipement lourd que je dois monter et démonter en plein hiver pour le faire entrer et sortir de mon auto à chaque fois. Ce n’est certainement pas le Service de sécurité qui serait là pour m’aider!
Lorsque j’ai aperçu le billet, j’ai téléphoné au Service de sécurité pour leur expliquer la situation et leur offrir d’aller leur montrer ma carte, ce qu’on a accepté. J’ai donc pris rendez-vous afin de confirmer que j’avais bien en main un permis de stationnement valide pour handicap et que la contravention serait éliminée. La personne qui m’avait parlé au téléphone et qui m’a reçu par la suite est allée vérifier auprès du directeur. Elle est revenue me dire que je devais payer la contravention et ensuite, si je voulais, je n’avais qu’à faire une demande de contestation. De plus elle m’a informé que ce n’était plus 25$ que je devais payer mais 65$!
J’étais tellement fâchée et offusquée par cette réponse qui démontrait un manque de bon sens élémentaire, une incompréhension totale et un manque d’empathie et de respect envers des étudiants et leurs familles vivant avec des situations de handicap. J’ai refusé de payer! Assez c’est assez!
Nous dépensons une petite fortune à l’Université pour tenter d’ouvrir un futur à nos enfants sans compter les coûts supplémentaires importants pour de l’appui d’accompagnateur. Nous avons deux jeunes à l’Université atteints d’une maladie très rare dont je m’occupe à plein temps. Le moins qu’on pourrait attendre de l’Université c’est qu’elle éduque la direction de ses services de sécurité de comprendre les défis supplémentaires de ces étudiants et familles en démontrant un minimum de bon sens et d’empathie pour nous aider. Mais non, son service de sécurité, plutôt que de poursuivre les vrais abuseurs, préfère en remettre pour nous rendre la vie encore plus difficile même si je possède un permis en règle pour occuper des espaces de stationnement pour les personnes en situation d’handicap. Ce Service a certainement enregistré mon numéro d’immatriculation, me mettant sur une liste noire, afin de me traquer lorsque j’aurais besoin de reconduire un de mes fils sur le campus pour appliquer un sabot de Denver à ma voiture ou la faire remorquer.
Faudra-t-il que j’en appelle à la Commission des droits de la personne du Nouveau-Brunswick pour renverser ce manque flagrant de jugement qui semble être le mode de fonctionnement du Service de sécurité de l’Université de Moncton envers les personnes avec un handicap ou est-ce que l’Université va s’en occuper?
Honte au Service de sécurité de l’Université de Moncton, campus de Moncton!
Maria Le Bouthillier
Dieppe
Lorsque j’ai aperçu le billet, j’ai téléphoné au Service de sécurité pour leur expliquer la situation et leur offrir d’aller leur montrer ma carte, ce qu’on a accepté. J’ai donc pris rendez-vous afin de confirmer que j’avais bien en main un permis de stationnement valide pour handicap et que la contravention serait éliminée. La personne qui m’avait parlé au téléphone et qui m’a reçu par la suite est allée vérifier auprès du directeur. Elle est revenue me dire que je devais payer la contravention et ensuite, si je voulais, je n’avais qu’à faire une demande de contestation. De plus elle m’a informé que ce n’était plus 25$ que je devais payer mais 65$!
J’étais tellement fâchée et offusquée par cette réponse qui démontrait un manque de bon sens élémentaire, une incompréhension totale et un manque d’empathie et de respect envers des étudiants et leurs familles vivant avec des situations de handicap. J’ai refusé de payer! Assez c’est assez!
Nous dépensons une petite fortune à l’Université pour tenter d’ouvrir un futur à nos enfants sans compter les coûts supplémentaires importants pour de l’appui d’accompagnateur. Nous avons deux jeunes à l’Université atteints d’une maladie très rare dont je m’occupe à plein temps. Le moins qu’on pourrait attendre de l’Université c’est qu’elle éduque la direction de ses services de sécurité de comprendre les défis supplémentaires de ces étudiants et familles en démontrant un minimum de bon sens et d’empathie pour nous aider. Mais non, son service de sécurité, plutôt que de poursuivre les vrais abuseurs, préfère en remettre pour nous rendre la vie encore plus difficile même si je possède un permis en règle pour occuper des espaces de stationnement pour les personnes en situation d’handicap. Ce Service a certainement enregistré mon numéro d’immatriculation, me mettant sur une liste noire, afin de me traquer lorsque j’aurais besoin de reconduire un de mes fils sur le campus pour appliquer un sabot de Denver à ma voiture ou la faire remorquer.
Faudra-t-il que j’en appelle à la Commission des droits de la personne du Nouveau-Brunswick pour renverser ce manque flagrant de jugement qui semble être le mode de fonctionnement du Service de sécurité de l’Université de Moncton envers les personnes avec un handicap ou est-ce que l’Université va s’en occuper?
Honte au Service de sécurité de l’Université de Moncton, campus de Moncton!
Maria Le Bouthillier
Dieppe