
Culture
9 Octobre 2025
La chanson acadienne en ébullition cet automne
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Alors que le mercure est à la baisse, ça chauffe du côté de la chanson acadienne qui rayonne sur les scènes et les plateformes numériques du Canada. Les dernières semaines ont vu la sortie de plusieurs pièces, albums et mini albums sur les terres de l’Acadie musicale. Voici un survol des artistes qui ont été de passage sur les ondes de PLUS 90, au cours des dernières semaines, pour parler de leurs nouvelles créations.
Hubert Théberge
Le Moniteur acadien
Rythme de création effréné
Jacques Surette fait certainement parti des artistes acadiens les plus prolifiques. Le jeune artiste de 25 ans était de passage sur les ondes, le 23 septembre dernier, pour parler du lancement de son quatrième album, Les vieux chapeaux. Surette était fier de présenter ce qu’il considère comme son album country-folk le plus complet. Le disque est porté par un extrait particulièrement accrocheur: «Ma p’tite car noire».
L’artiste décrit la pièce comme inespérée, car ce morceau débordant de charme a été écrit en quelques minutes une fois que l’album a été complété. «Ça ne m’arrive pas souvent, mais là, il restait de la place pour une toune et je n’avais plus rien. Je suis allé jouer de la guitare chez nous et en 10 minutes la toune était finie!» partage le natif de Yarmouth. À découvrir!
Si les accords de Jacques Surrette semble faire flèche de tout bois, la spontanéité musicale de Joseph Edgar n’est, quant à elle, plus à prouver. Après avoir fait salle comble avec une série de trois spectacles-surprises au Laundromat de son Moncton natal, en août dernier, Edgar a lancé le premier album anglophone de sa carrière: The Songs of Parkton Miller Vol 1.
Moins d’un an après la sortie de son huitième disque francophone, un voyage au Brésil a donné envie au Monctonien de reconnecter avec l’essence du folk spontané à la manière de Dylan et Guthrie. «Parkton Miller, ce n’est pas une vraie personne, c’était une façon de me rappeller le coin de Moncton d’où je viens», raconte le chanteur. Le disque lui, renferme les plus belles qualités de l’auteur: authenticité, imagination et énergie viscérale.
Du rêve à la réalité
Alors que les Surette et Edgar continuent de donner leurs lettres de noblesse à la culture acadienne, avec leurs multiples albums, des artistes plus émergents sont également passés par les studios de PLUS pour parler de leur jeune carrière. C’est le cas de Nick Neo pour qui le rêve est passé à la réalité, le 27 septembre dernier, alors qu’il a lancé son tout premier album devant un public conquis du Centre Culturel Aberdeen à Moncton.
L’artiste a puisé dans sa longue expérience de musicien pour forger un album aux sonorités riches et authentiques. Pour Nick Neo, l’expérience a été surréaliste: «Je ne pensais jamais chanter un jour, mais j’avais envie d’écrire des paroles et j’ai réalisé que c’était moi qui devais les chanter. Grâce à ma coach de chant, j’ai maintenant un album et une carrière solo!».
L’histoire de Nick Neo n’est pas sans rappeler celle d’un autre Monctonien, Nick Cormier, qui a récemment lancé deux nouveaux extraits francophones. En 2025, après avoir fait ses armes en anglais dans le style de ses idoles d’adolescence, soit John Prine, Blink 182 et les Beatles, Cormier a décidé d’écrire en français. Le résultat a été plus que concluant, car sa pièce Bootlegger a été nommée lauréate du prix Chanson Étoile du Gala de la chanson de Caraquet.
Nick Comier était de passage à PLUS 90 pour raconter la genèse cette pièce rock sur laquelle il a joué tous les instruments. «J’ai tout fait dans mon petit studio. J’y ai même monté le vidéoclip. Par contre, je ne te cacherais pas que j’ai hâte d’organiser un spectacle avec des musiciens pour présenter ça à tout mon monde» confie Cormier qui est récemment devenu papa.
La période des récoltes automnales est donc musicalement fructueuse pour l’Acadie. La saison nous réserve encore plusieurs «fèves miraculeuses» à récolter lors de la Francofête en Acadie de Dieppe, du 4 au 9 novembre, où des dizaines d’artistes d’ici et d’ailleurs viendront présenter le fruit de plus récents efforts.
Hubert Théberge
Le Moniteur acadien
Rythme de création effréné
Jacques Surette fait certainement parti des artistes acadiens les plus prolifiques. Le jeune artiste de 25 ans était de passage sur les ondes, le 23 septembre dernier, pour parler du lancement de son quatrième album, Les vieux chapeaux. Surette était fier de présenter ce qu’il considère comme son album country-folk le plus complet. Le disque est porté par un extrait particulièrement accrocheur: «Ma p’tite car noire».
L’artiste décrit la pièce comme inespérée, car ce morceau débordant de charme a été écrit en quelques minutes une fois que l’album a été complété. «Ça ne m’arrive pas souvent, mais là, il restait de la place pour une toune et je n’avais plus rien. Je suis allé jouer de la guitare chez nous et en 10 minutes la toune était finie!» partage le natif de Yarmouth. À découvrir!
Si les accords de Jacques Surrette semble faire flèche de tout bois, la spontanéité musicale de Joseph Edgar n’est, quant à elle, plus à prouver. Après avoir fait salle comble avec une série de trois spectacles-surprises au Laundromat de son Moncton natal, en août dernier, Edgar a lancé le premier album anglophone de sa carrière: The Songs of Parkton Miller Vol 1.
Moins d’un an après la sortie de son huitième disque francophone, un voyage au Brésil a donné envie au Monctonien de reconnecter avec l’essence du folk spontané à la manière de Dylan et Guthrie. «Parkton Miller, ce n’est pas une vraie personne, c’était une façon de me rappeller le coin de Moncton d’où je viens», raconte le chanteur. Le disque lui, renferme les plus belles qualités de l’auteur: authenticité, imagination et énergie viscérale.
Du rêve à la réalité
Alors que les Surette et Edgar continuent de donner leurs lettres de noblesse à la culture acadienne, avec leurs multiples albums, des artistes plus émergents sont également passés par les studios de PLUS pour parler de leur jeune carrière. C’est le cas de Nick Neo pour qui le rêve est passé à la réalité, le 27 septembre dernier, alors qu’il a lancé son tout premier album devant un public conquis du Centre Culturel Aberdeen à Moncton.
L’artiste a puisé dans sa longue expérience de musicien pour forger un album aux sonorités riches et authentiques. Pour Nick Neo, l’expérience a été surréaliste: «Je ne pensais jamais chanter un jour, mais j’avais envie d’écrire des paroles et j’ai réalisé que c’était moi qui devais les chanter. Grâce à ma coach de chant, j’ai maintenant un album et une carrière solo!».
L’histoire de Nick Neo n’est pas sans rappeler celle d’un autre Monctonien, Nick Cormier, qui a récemment lancé deux nouveaux extraits francophones. En 2025, après avoir fait ses armes en anglais dans le style de ses idoles d’adolescence, soit John Prine, Blink 182 et les Beatles, Cormier a décidé d’écrire en français. Le résultat a été plus que concluant, car sa pièce Bootlegger a été nommée lauréate du prix Chanson Étoile du Gala de la chanson de Caraquet.
Nick Comier était de passage à PLUS 90 pour raconter la genèse cette pièce rock sur laquelle il a joué tous les instruments. «J’ai tout fait dans mon petit studio. J’y ai même monté le vidéoclip. Par contre, je ne te cacherais pas que j’ai hâte d’organiser un spectacle avec des musiciens pour présenter ça à tout mon monde» confie Cormier qui est récemment devenu papa.
La période des récoltes automnales est donc musicalement fructueuse pour l’Acadie. La saison nous réserve encore plusieurs «fèves miraculeuses» à récolter lors de la Francofête en Acadie de Dieppe, du 4 au 9 novembre, où des dizaines d’artistes d’ici et d’ailleurs viendront présenter le fruit de plus récents efforts.