Culture
25 ans du Festival Frye : Paulette Thériault honorée
Paulette Thériault, conseillère municipale de Moncton, a été distinguée lors de la cérémonie de lancement du 25e festival Frye, vendredi soir au Musée Place Resurgo.
Le Moniteur Acadien
Mme Thériault a reçu une figurine à tête branlante (bobble head) à l’effigie de Northrop Frye, le critique littéraire duquel le festival tire son nom.
«Lorsque l'idée de ce festival a vu le jour en 1996-1997, nous savions que la création d'un tel événement nécessiterait des fondations solides afin d'assurer sa survie ; et il a survécu grâce à la passion et à l'engagement de nombreuses personnes. Il s'agissait également d'une sorte d'histoire d'amour, car sa survie était avant tout essentielle, non seulement pour nos écrivains, mais aussi pour ceux qui venaient au festival et s'en occupaient», déclare la conseillère, très impliquée dans les arts et la culture ainsi que la préservation du patrimoine.
Gabriel Robichaud, directeur de la collection Théâtre des Éditions Perce-Neige, se souvient avec émotion de ses débuts et indique le Festival Frye a contribué à lancer sa carrière.
«Le Frye est un festival qui porte une place spéciale dans mon cœur. C'est un des lieux des premières chances pour les auteurs de la relève. Ça l'a été pour moi, quand on m'a offert, en marge du lancement de mon premier recueil de poésie aux Éditions Perce-Neige, d'être le poète flyé, mascotte du Festival». M. Robichaud a rempli ce rôle pendant trois ans et les gens s’en souviennent encore.
A l’heure actuelle, les poètes lauréats de la Ville de Moncton sont Paul Bossé et Drew Lavigne. Tous deux ont lu des poèmes lors de la soirée durant laquelle M. Lavigne a également lancé une anthologie de poèmes sur Moncton intitulé «Poems Twofold».
«Je suis tellement heureuse de constater que ce projet est toujours aussi passionnant. Né d’une idée un peu farfelue de créer des liens, des rencontres, des débats et des échanges entres les écrivains de chez nous et ceux du monde entier, il aura fait son bout de chemin», conclut Paulette Thériault.