Suite à la démission du maire de la Communauté rurale de Beausoleil, le conseil municipal a officiellement déclaré le poste vacant. La démission du directeur général a conduit les élus à procéder également à un redéploiement des compétences administratives.
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Damien Dauphin
IJL – Réseau.Presse – Le Moniteur Acadien
Cela semble être désormais le calme après la tempête à Beausoleil. Une période de transition s’est ouverte suite aux démissions successives du maire et du directeur général. Le conseil municipal n’a pas perdu de temps pour tenir une réunion extraordinaire le 19 septembre afin de procéder à des réajustements.
Le public présent a assisté à la réunion dans le calme. (Photo : Damien Dauphin)
À toutes fins utiles, deux agents de la GRC étaient présents afin de prévenir tout trouble éventuel. Seules dix-sept personnes, soit beaucoup moins que dix jours plus tôt, ont assisté à la réunion présidée par le maire adjoint, Louis Babineau. Celle-ci, dont l’ordre du jour était restreint, n’a finalement duré qu’une petite dizaine de minutes.
Les élus ont formellement constaté la vacance du poste de maire. La copie conforme de la résolution sera envoyée à Élections Nouveau-Brunswick à temps pour convoquer une élection partielle le 9 décembre prochain.
Linda Savoie, conseillère pour le quartier de Shediac Bridge/Shediac River, a été nommée porte-parole du conseil municipal. La greffière adjointe, Tina Mazerolle, a été nommée trésorière adjointe. Le conseiller pour le quartier de Grande-Digue, Daniel Bourgeois, a été désigné cosignataire pour les chèques et les ordres de paiement.
Madame Mazerolle remplira toutes les fonctions qui étaient celle de Mathieu Gérald Caissie jusqu’au recrutement d’un nouveau directeur général-greffier-trésorier.
«Mon premier devoir en tant que fonctionnaire principal de cette nouvelle et belle communauté rurale était d'assurer que les conditions soient réunies pour jeter les premières bonnes bases de son fonctionnement administratif et législatif», avait écrit ce dernier dans sa lettre de démission.
Le natif de Cocagne avait déploré des attaques personnelles à son encontre, notamment sur les médias sociaux.
«Cette négativité en ligne et dans ma communauté que j'aime tant ont assombri tout le beau travail accompli par le comité de transition en 2022 et le nouveau conseil élu depuis le 1er janvier 2023», avait-il ajouté.
La nouvelle porte-parole du conseil municipal s’est voulue rassurante. «Les choses vont se poursuivre sur le plan administratif. Entre-temps, nous allons rechercher un nouveau directeur général.»
Les citoyens présents avaient encore en tête les récents événements tumultueux.
«Je ne sais pas ce qui va se passer maintenant. J’espère qu’il va y avoir plus de consultations avec les gens, car il n’y en a pas eu assez auparavant», a dit Roméo Bourque, qui réside à Cocagne.
Yvette Doiron croit que la proximité de temps entre le renvoi du chef des pompiers et l’adoption de l’arrêté sur l’affichage a amplifié les réactions des citoyens. Comme Roméo Bourque, elle estime qu’une plus grande consultation du public aurait désamorcé les réticences au changement.
«Il y aurait pu avoir une autre façon de faire les choses. Je pense que le maire a été victime des événements. J’ai très bien compris sa décision. Ce n’est pas agréable de travailler dans un contexte comme celui-là.»
Mais qui va se risquer à prendre la relève de Jean Hébert ? Le Moniteur Acadien a demandé au maire adjoint, Louis Babineau, s’il envisageait de se porter candidat au poste de maire. « Je n’ai pas de réponse », a-t-il rétorqué. De son côté, Linda Savoie a déclaré être à l’aise dans son rôle de conseillère de quartier et ne pas vouloir viser autre chose.
