L’Équipe Acadie est un regroupement d’organisations acadiennes qui mène des actions de lobbying politique sur des thèmes importants touchant directement les intérêts de la communauté acadienne et francophone du Nouveau-Brunswick. Ces efforts ont lieu chaque année et se concentrent sur un thème précis. Pour 2024, le thème de l’Équipe Acadie est le continuum en éducation.
Le Moniteur Acadien
Lors de deux jours intensifs de lobbying, l’Équipe Acadie 2024 a revendiqué l’adoption d’une Loi sur l’éducation en langue française. Près de 25 rencontres politiques ont été réalisées, sensibilisant plus de 30 élus, fonctionnaires et candidats politiques.
Équipe Acadie 2024 a formulé les demandes suivantes :
- L’adoption d’une Loi sur l’éducation de langue française qui respecte les articles 23 et 16.1(1) de la Charte canadienne des droits et libertés, notamment les pouvoirs exclusifs accordés aux parents et gérés par les conseils d’éducation de district (CED);
- L’établissement d’un ministère de l’éducation de langue française dirigé par un ou une ministre de l’éducation de langue française;
- L’intégration de toutes les périodes de l’apprentissage, c’est-à-dire le développement de la petite enfance, l’éducation primaire et secondaire, l’enseignement postsecondaire, la formation aux adultes et l’apprentissage tout au long de la vie, sous le même ministère de l’éducation de langue française; et
- L’intégration de tous les employés œuvrant en apprentissage de la petite enfance sous la responsabilité des CED.
Ces demandes sont la continuité d’un travail orchestré en 2022 par la communauté acadienne et francophone pour améliorer la gouvernance en éducation au Nouveau-Brunswick.
«Le continuum en éducation mérite toute notre attention. À Équipe Acadie, nous sommes très heureux du soutien reçu pour nos demandes audacieuses. Nous espérons que les partis politiques intégreront nos propositions dans leurs plateformes électorales pour les prochaines élections», déclare Nicole Arseneau-Sluyter, présidente par intérim de la SANB.
La SANB invite ses membres à poursuivre la discussion pour l’instauration d’un ministère de l’éducation de langue française, afin de protéger les droits de la communauté francophone et acadienne dans leur gestion de l’éducation francophone.